Titre : |
L'écran sourd : les représentations du sourd dans la création cinématographique et audiovisuelle |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jouannet, Guy ; Emmanuelle Laborit, Préfacier, etc. |
Editeur : |
Paris : CTNERHI, Centre technique national d'études et de recherches sur les handicaps et les inadaptations |
Année de publication : |
1999 |
Autre Editeur : |
Paris : INJS (Institut national de jeunes sourds) |
Importance : |
309 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-87710-126-4 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Cinéma
|
Mots-clés : |
cinéma cécité surdité |
Résumé : |
L'Ecran sourd est un pont entre deux rives de moins en moins éloignées, où l'image tend à signifier ce que le commun des mortels appréhende comme un handicap. L'Ecran sourd est un pont, un lien, une danse entre deux univers avec au centre, une surface plane et blanche sur laquelle s'inscrivent des images et leur souvenir. Si cet essai fait se lever dans les mémoires un cortège de personnages oubliés de nos sociétés, la minorité ici décrite, aura gagné un peu plus de lumière et d'épaisseur. L'Ecran sourd est une invitation à entrer dans un " pays " aux dimensions internationales que les scènes du monde ont habillé de multiples éclats : " l'homme aux mille visages " est sorti du " pays du silence et de l'obscurité " où " la voix du silence " pourra se faire entendre et comprendre... Les sourds ont laissé des traces importantes dans l'histoire. Leur langue visuo-gestuelle échappe par définition à l'écriture, leur histoire peut cependant avancer et s'écrire grâce aux métiers spécifiques de l'image et du son. Le cinéma et la télévision, souvent fascinés par leur différence et leur singularité, ont contribué régulièrement à éclairer les visages et les mains de la minorité sourde, ce qui est déjà une partie du chemin parcouru. De " Johnny Belinda " (1948) aux " Enfants du silence " (1986), de " Miracle en Alabama " (1962) à " L'Ame sœur " (1985) et de " Mandy " (1952) au " Pays des sourds " (1992), le chemin a été long avec des avancées précises et des reculs importants, le sourd existe et existera et sans doute de mieux en mieux, c'est-à-dire libéré d'un carcan mélodramatique et misérabiliste de mauvais aloi et d'une terminologie ancienne et maladroite (les " sourds-muets "). Le " dummy " ou le " sourdingue " resteront des souvenirs et les années 1980 seront propices à vérifier les identités et à remettre les pendules à l'heure exacte. L'apparition de comédiens et de réalisateurs sourds, encore regardés comme des extra-terrestres, se fera plus pressante et plus présente. La proximité est en marche, qu'on le veuille ou non, l'altérité et la similitude seront de toutes façons les thèmes brûlants du troisième millénaire et les enjeux sont d'une importance capitale pour l'avenir des uns et des autres. Les créateurs comme les travailleurs sociaux ont encore bien des combats à mener... Le " silence " est désormais rompu. |
Note de contenu : |
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L'écran sourd : les représentations du sourd dans la création cinématographique et audiovisuelle [texte imprimé] / Jouannet, Guy ; Emmanuelle Laborit, Préfacier, etc. . - Paris : CTNERHI, Centre technique national d'études et de recherches sur les handicaps et les inadaptations : Paris : INJS (Institut national de jeunes sourds), 1999 . - 309 p. ISBN : 978-2-87710-126-4 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Cinéma
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Mots-clés : |
cinéma cécité surdité |
Résumé : |
L'Ecran sourd est un pont entre deux rives de moins en moins éloignées, où l'image tend à signifier ce que le commun des mortels appréhende comme un handicap. L'Ecran sourd est un pont, un lien, une danse entre deux univers avec au centre, une surface plane et blanche sur laquelle s'inscrivent des images et leur souvenir. Si cet essai fait se lever dans les mémoires un cortège de personnages oubliés de nos sociétés, la minorité ici décrite, aura gagné un peu plus de lumière et d'épaisseur. L'Ecran sourd est une invitation à entrer dans un " pays " aux dimensions internationales que les scènes du monde ont habillé de multiples éclats : " l'homme aux mille visages " est sorti du " pays du silence et de l'obscurité " où " la voix du silence " pourra se faire entendre et comprendre... Les sourds ont laissé des traces importantes dans l'histoire. Leur langue visuo-gestuelle échappe par définition à l'écriture, leur histoire peut cependant avancer et s'écrire grâce aux métiers spécifiques de l'image et du son. Le cinéma et la télévision, souvent fascinés par leur différence et leur singularité, ont contribué régulièrement à éclairer les visages et les mains de la minorité sourde, ce qui est déjà une partie du chemin parcouru. De " Johnny Belinda " (1948) aux " Enfants du silence " (1986), de " Miracle en Alabama " (1962) à " L'Ame sœur " (1985) et de " Mandy " (1952) au " Pays des sourds " (1992), le chemin a été long avec des avancées précises et des reculs importants, le sourd existe et existera et sans doute de mieux en mieux, c'est-à-dire libéré d'un carcan mélodramatique et misérabiliste de mauvais aloi et d'une terminologie ancienne et maladroite (les " sourds-muets "). Le " dummy " ou le " sourdingue " resteront des souvenirs et les années 1980 seront propices à vérifier les identités et à remettre les pendules à l'heure exacte. L'apparition de comédiens et de réalisateurs sourds, encore regardés comme des extra-terrestres, se fera plus pressante et plus présente. La proximité est en marche, qu'on le veuille ou non, l'altérité et la similitude seront de toutes façons les thèmes brûlants du troisième millénaire et les enjeux sont d'une importance capitale pour l'avenir des uns et des autres. Les créateurs comme les travailleurs sociaux ont encore bien des combats à mener... Le " silence " est désormais rompu. |
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