[article]
Titre : |
Du mutisme au silence |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Claire Eugène, Auteur |
Année de publication : |
2000 |
Article en page(s) : |
pp.57-66 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Surdité
|
Mots-clés : |
diagnostic temporalité névrose mutisme silence |
Résumé : |
L’annonce du diagnostic de surdité infléchit à jamais la vie d’une famille. Elle en crise le couple et la famille élargie et produit une rupture dans la transmission intergénérationnelle. Par sa violence, elle sidère la parole des parents. Or, comme tout enfant, l’enfant sourd ne peut se saisir seul d’une langue qui lui permettra un jour de prendre la parole. Le mutisme de ses parents le confronte à un risque d’enfermement et de dérive psychique. La fréquentation de professionnels de la surdité n’évite pas toujours cette dérive mais les relations avec l’enfant sourd avec sa fratrie peuvent faire de la surdité un lien et de la langue choisie un motif de connivence. En s’ouvrant à l’altérité, en désenclavant le traumatisme inaugural, tant l’enfant sourd que sa famille peuvent alors passer du mutisme, parole empêchée, au silence tranquille, moment de symbolisation producteur de parole. |
in Surdités > 3 (décembre 2000) . - pp.57-66
[article] Du mutisme au silence [texte imprimé] / Claire Eugène, Auteur . - 2000 . - pp.57-66. Langues : Français ( fre) in Surdités > 3 (décembre 2000) . - pp.57-66
Catégories : |
Surdité
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Mots-clés : |
diagnostic temporalité névrose mutisme silence |
Résumé : |
L’annonce du diagnostic de surdité infléchit à jamais la vie d’une famille. Elle en crise le couple et la famille élargie et produit une rupture dans la transmission intergénérationnelle. Par sa violence, elle sidère la parole des parents. Or, comme tout enfant, l’enfant sourd ne peut se saisir seul d’une langue qui lui permettra un jour de prendre la parole. Le mutisme de ses parents le confronte à un risque d’enfermement et de dérive psychique. La fréquentation de professionnels de la surdité n’évite pas toujours cette dérive mais les relations avec l’enfant sourd avec sa fratrie peuvent faire de la surdité un lien et de la langue choisie un motif de connivence. En s’ouvrant à l’altérité, en désenclavant le traumatisme inaugural, tant l’enfant sourd que sa famille peuvent alors passer du mutisme, parole empêchée, au silence tranquille, moment de symbolisation producteur de parole. |
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