Titre : |
Traduction du livre de Hans G. Furth : Deafness and Learning, a psychosocial approach. Commentaire : les rapports entre le langage et la pensée : Thèse pour l'obtention du Certificat d'Aptitude au Professorat des Instituts nationaux de Jeunes Sourds |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Mireille Steuer, Auteur ; Hans G Furth (1920-....), Auteur ; Mireille Steuer, Traducteur ; Martine Frischmann, Directeur de thèse ; Ecole nationale de santé publique, Organisme de soutenance |
Année de publication : |
1981 |
Importance : |
V p. ; 266 p. |
Présentation : |
Tableaux |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) |
Catégories : |
Psychologie Sociologie
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Résumé : |
Notre travail est divisé en deux parties. La première est une traduction du livre de Furth Deafness and Learning, la seconde est constituée d’un commentaire centré sur les rapports entre le langage et la pensée.
Le but du livre de Furth est de remettre le langage à la place qu’il mérite. Pour nous montrer combien il est possible de se passer la langue orale de la société, Furth nos expose la vie quotidienne des personnes sourdes, leur éducation, des recherches sur leur intelligence et sur leur personnalité. Toutes ces personnes qui possèdent un bagage linguistique très réduit, mènent une vie normal, ont une intelligence normale et n'ont pas de troubles de la personnalité particuliers. Alors écrit Furth, pourquoi l'éducation de l’enfant serait-elle tant centrée sur l’apprentissage de la parole ? Pour Furth, il est nécessaire de changer l’ordre des priorités. Les priorités essentielles sont constituées par l’acceptation de la surdité, de la personne sourde et de la communauté des sourds. L’acceptation de la part des parents doit se faire sur la base de la reconnaissance de la différence et d'une prise en compte de cette différence de manière intelligente et affectueuse. La négation de la surdité désavantageant l’enfant de façon quasi insurmontable, il est nécessaire que les parents soient informés de façon réaliste sur tous les aspects de la surdité. La communauté des sourds doit être acceptée en tant que monde différent à l’intérieur de notre monde. Il est nécessaire de consulter davantage les adultes sourds et, surtout, de ne pas faire croire aux personnes sourdes qu’elles peuvent se passer de la communauté. Il faut savoir accepter la pensées et les sentiments de l’enfant sourd. L’école doit être un lieu qui stimule sa pensée.
Furth tente d'esquisser une proposition qui déterminerait les priorités psychologique pour l’enfant sourd, dans cet ordre :
- L’acceptation de la parole sourde et de son mode de vie
- La pensée et les sentiments
- La communication
- La langue
- La parole
Dans notre commentaire, nous abordons quelques théories traitant des rapports entre le langage et la pensée. Dans un premier temps, nous exposons diverses aux approches conférant au langage un rôle prédominant : le béhaviorisme, les psychologues soviétiques, Brunner, les psychologues allemands et l’école anglaise. Dans un deuxième temps nous développons la théorie constructiviste de Piaget, les critiques qui lui ont été portées, les travaux qu’elle a suscités. Enfin nous retrouvons Furth, son accord avec Piaget, ses expériences sur les personnes sourdes et sa position. |
Traduction du livre de Hans G. Furth : Deafness and Learning, a psychosocial approach. Commentaire : les rapports entre le langage et la pensée : Thèse pour l'obtention du Certificat d'Aptitude au Professorat des Instituts nationaux de Jeunes Sourds [texte imprimé] / Mireille Steuer, Auteur ; Hans G Furth (1920-....), Auteur ; Mireille Steuer, Traducteur ; Martine Frischmann, Directeur de thèse ; Ecole nationale de santé publique, Organisme de soutenance . - 1981 . - V p. ; 266 p. : Tableaux. Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng)
Catégories : |
Psychologie Sociologie
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Résumé : |
Notre travail est divisé en deux parties. La première est une traduction du livre de Furth Deafness and Learning, la seconde est constituée d’un commentaire centré sur les rapports entre le langage et la pensée.
Le but du livre de Furth est de remettre le langage à la place qu’il mérite. Pour nous montrer combien il est possible de se passer la langue orale de la société, Furth nos expose la vie quotidienne des personnes sourdes, leur éducation, des recherches sur leur intelligence et sur leur personnalité. Toutes ces personnes qui possèdent un bagage linguistique très réduit, mènent une vie normal, ont une intelligence normale et n'ont pas de troubles de la personnalité particuliers. Alors écrit Furth, pourquoi l'éducation de l’enfant serait-elle tant centrée sur l’apprentissage de la parole ? Pour Furth, il est nécessaire de changer l’ordre des priorités. Les priorités essentielles sont constituées par l’acceptation de la surdité, de la personne sourde et de la communauté des sourds. L’acceptation de la part des parents doit se faire sur la base de la reconnaissance de la différence et d'une prise en compte de cette différence de manière intelligente et affectueuse. La négation de la surdité désavantageant l’enfant de façon quasi insurmontable, il est nécessaire que les parents soient informés de façon réaliste sur tous les aspects de la surdité. La communauté des sourds doit être acceptée en tant que monde différent à l’intérieur de notre monde. Il est nécessaire de consulter davantage les adultes sourds et, surtout, de ne pas faire croire aux personnes sourdes qu’elles peuvent se passer de la communauté. Il faut savoir accepter la pensées et les sentiments de l’enfant sourd. L’école doit être un lieu qui stimule sa pensée.
Furth tente d'esquisser une proposition qui déterminerait les priorités psychologique pour l’enfant sourd, dans cet ordre :
- L’acceptation de la parole sourde et de son mode de vie
- La pensée et les sentiments
- La communication
- La langue
- La parole
Dans notre commentaire, nous abordons quelques théories traitant des rapports entre le langage et la pensée. Dans un premier temps, nous exposons diverses aux approches conférant au langage un rôle prédominant : le béhaviorisme, les psychologues soviétiques, Brunner, les psychologues allemands et l’école anglaise. Dans un deuxième temps nous développons la théorie constructiviste de Piaget, les critiques qui lui ont été portées, les travaux qu’elle a suscités. Enfin nous retrouvons Furth, son accord avec Piaget, ses expériences sur les personnes sourdes et sa position. |
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