Titre : |
Portrait dans un miroir |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Charles Morgan (1894-1958), Auteur ; J.G. Delamain, Auteur |
Editeur : |
Librairie Générale Française |
Année de publication : |
1966 |
Collection : |
Le livre de poche, ISSN 0248-3653 num. 1678 |
Importance : |
255 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
renvois:Roman
|
Index. décimale : |
R Romans |
Résumé : |
Un jeune peintre à l'avenir prometteur, Nigel Frew, est convié à faire le portrait de la jeune femme qu'il aime en secret - Claire - et qui .est promise à un autre. Il apprendra, en travaillant à cette oeuvre de commande, que l'art est un miroir à plusieurs faces, qui capte à la fois l'âme du modèle, celle de l'artiste qui peint - et, peut-être aussi, cette présence mal saisissable qui habite mystérieusement les objets et les êtres et qui serait l'âme du monde. Paralysé par la passion, il n'achèvera jamais le tableau, vouera le reste de son existence à l'Art majuscule... non sans l'obscur sentiment de fuir devant la vie. Plus qu'à l'oeuvre de Thomas Hardy, c'est à celle de Henry James que renvoie "Portrait dans un miroir", aimanté de bout en bout par cette idée, profondément «jamesienne», que nos ratages sont à la fois la part la plus intime et la plus grande de ce que nous sommes, puisque c'est par eux que notre vie se mesure à la Mort - et trouve, par là, son sens. Preuve en tout cas est ici donnée que la mélancolie peut être aussi une jouissance -la seule, sans doute, qui ne se fonde pas sur l'illusion. |
Portrait dans un miroir [texte imprimé] / Charles Morgan (1894-1958), Auteur ; J.G. Delamain, Auteur . - Librairie Générale Française, 1966 . - 255 p.. - ( Le livre de poche, ISSN 0248-3653; 1678) . Langues : Français ( fre)
Catégories : |
renvois:Roman
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Index. décimale : |
R Romans |
Résumé : |
Un jeune peintre à l'avenir prometteur, Nigel Frew, est convié à faire le portrait de la jeune femme qu'il aime en secret - Claire - et qui .est promise à un autre. Il apprendra, en travaillant à cette oeuvre de commande, que l'art est un miroir à plusieurs faces, qui capte à la fois l'âme du modèle, celle de l'artiste qui peint - et, peut-être aussi, cette présence mal saisissable qui habite mystérieusement les objets et les êtres et qui serait l'âme du monde. Paralysé par la passion, il n'achèvera jamais le tableau, vouera le reste de son existence à l'Art majuscule... non sans l'obscur sentiment de fuir devant la vie. Plus qu'à l'oeuvre de Thomas Hardy, c'est à celle de Henry James que renvoie "Portrait dans un miroir", aimanté de bout en bout par cette idée, profondément «jamesienne», que nos ratages sont à la fois la part la plus intime et la plus grande de ce que nous sommes, puisque c'est par eux que notre vie se mesure à la Mort - et trouve, par là, son sens. Preuve en tout cas est ici donnée que la mélancolie peut être aussi une jouissance -la seule, sans doute, qui ne se fonde pas sur l'illusion. |
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