[article]
Titre : |
Les congrès de sourds-muets après Milan : Paris, 1889, Chicago, 1893, Paris 1900 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Yves Bernard (1947-?), Auteur |
Année de publication : |
2001 |
Article en page(s) : |
pp.63-89 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Association Congrès
|
Mots-clés : |
international oralisme méthode gestuelle mixte catégorisation mouvement silencieux |
Résumé : |
En France avant 1880 concourraient deux méthodes majeures : les petites écoles oralistes enseignaient la parole selon la méthode intuitive, avec pour auxiliaire un langage d’action, les leçons de choses et l’image. Les grandes institutions d’État et privées pratiquaient la méthode mixte, associant parole, lecture labiale, écriture, dactylologie et signes. Après le congrès de Milan (1880) la méthode orale fut adoptée. Les institutions remercièrent les maitres silencieux (1887). Aucune comparaison des méthodes orale et mimique n’eut lieu. Deux ministères furent engagés dans ces réformes que valorisaient l’idée d’une parole salvatrice : le ministère de l’Intérieur, dont dépendaient les institutions des sourds-muets, et le ministère de l’Instruction publique, auquel les sourds réclamaient leur transfert. Ils espéraient obtenir la reconnaissance de la méthode mixte repensée dans de nouvelles structures. Comme aux Etats-Unis, ils désiraient étendre les lois d’obligation et de gratuité (1881 et 1882) aux écoles supérieures scientifiques, artistiques, et technologiques ; sous l’impulsion de Théobald Chambellan, Dusuzeau, Cochefer et Gaillard, les silencieux fondèrent de nouvelles associations, convoquant le premier congrès international de Sourds-Muets à Paris en 1889, participant à ceux de Chicago (1893) et de Paris (1900). Ils y proposèrent les remèdes aux problématiques sociales, culturelles, associatives, pédagogiques, et professionnelles. |
in Surdités > 4 (décembre 2001) . - pp.63-89
[article] Les congrès de sourds-muets après Milan : Paris, 1889, Chicago, 1893, Paris 1900 [texte imprimé] / Yves Bernard (1947-?), Auteur . - 2001 . - pp.63-89. Langues : Français ( fre) in Surdités > 4 (décembre 2001) . - pp.63-89
Catégories : |
Association Congrès
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Mots-clés : |
international oralisme méthode gestuelle mixte catégorisation mouvement silencieux |
Résumé : |
En France avant 1880 concourraient deux méthodes majeures : les petites écoles oralistes enseignaient la parole selon la méthode intuitive, avec pour auxiliaire un langage d’action, les leçons de choses et l’image. Les grandes institutions d’État et privées pratiquaient la méthode mixte, associant parole, lecture labiale, écriture, dactylologie et signes. Après le congrès de Milan (1880) la méthode orale fut adoptée. Les institutions remercièrent les maitres silencieux (1887). Aucune comparaison des méthodes orale et mimique n’eut lieu. Deux ministères furent engagés dans ces réformes que valorisaient l’idée d’une parole salvatrice : le ministère de l’Intérieur, dont dépendaient les institutions des sourds-muets, et le ministère de l’Instruction publique, auquel les sourds réclamaient leur transfert. Ils espéraient obtenir la reconnaissance de la méthode mixte repensée dans de nouvelles structures. Comme aux Etats-Unis, ils désiraient étendre les lois d’obligation et de gratuité (1881 et 1882) aux écoles supérieures scientifiques, artistiques, et technologiques ; sous l’impulsion de Théobald Chambellan, Dusuzeau, Cochefer et Gaillard, les silencieux fondèrent de nouvelles associations, convoquant le premier congrès international de Sourds-Muets à Paris en 1889, participant à ceux de Chicago (1893) et de Paris (1900). Ils y proposèrent les remèdes aux problématiques sociales, culturelles, associatives, pédagogiques, et professionnelles. |
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