[article]
Titre : |
Limites de l'appareillage auditif conventionnel : Dossier |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Arnaud Coez, Auteur |
Année de publication : |
2006 |
Article en page(s) : |
19-24 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Cette communication, réalisée lors de l'enseignement post-universitaire des audioprothésistes de décembre 2004, dresse les limites de l'appareillage auditif conventionnel. Ces limites sont liées à la physiologie de l'oreille pathologique. Effectivement, son mode de fonctionnement est différent de celui d'une oreille saine. La perte quantitative de l'audition s'accompagne d'une perte qualitative. Des distorsions en intensité, en fréquence et en temps apparaissent. Quand les distorsions de l'oreille interne deviennent trop impor-tantes, les résultats obtenus avec un appareillage conventionnel ne peuvent être que très limités, même si le gain audioprothétique tonal est par ailleurs jugé très satisfaisant. L'implant cochléaire apparaît alors comme la technique qui fera reculer les limites de l'appareillage auditif conventionnel. Effectivement, en stimulant directement les fibres nerveuses du nerf auditif, l'implant cochléaire permet de s'affranchir des distorsions induites par la cochlée. L'audioprothésiste est le professionnel de l'audition, qui connaît le mieux les limites de l'appareillage conventionnel et les apports potentiels de l'implant cochléaire. Lorsque les limites sont atteintes, il doit orienter son patient vers une équipe ORL spécialisée pour réaliser un bilan pré-implant. L'implant cochléaire présente une limite commune avec l'appareillage auditif conventionnel. Les cartes corticales doivent être fonctionnelles pour traiter l'information auditive. Une simple IRM anatomique cérébrale permet de déceler, lors du bilan préimplant, d'éventuelles pathologies neurologiques, qui limitent le pronostic thérapeutique. |
Note de contenu : |
Description de l'appareillage auditif conventionnel
Les distorsions liées à l'oreille interne
Limites actuelles du traitement du signal pour corriger les distorsions de l'oreille interne. Développements technologiques possibles
L'implant cochléaire fait reculer les limites de l'appareillage auditif conventionnel
Le rôle de l'audioprothésiste
De nouvelles limites
Conclusion
Bibliographie |
in Les cahiers de l'audition > Vol. 19 - N°3 (Mai/Juin 2006) . - 19-24
[article] Limites de l'appareillage auditif conventionnel : Dossier [texte imprimé] / Arnaud Coez, Auteur . - 2006 . - 19-24. Langues : Français ( fre) in Les cahiers de l'audition > Vol. 19 - N°3 (Mai/Juin 2006) . - 19-24
Résumé : |
Cette communication, réalisée lors de l'enseignement post-universitaire des audioprothésistes de décembre 2004, dresse les limites de l'appareillage auditif conventionnel. Ces limites sont liées à la physiologie de l'oreille pathologique. Effectivement, son mode de fonctionnement est différent de celui d'une oreille saine. La perte quantitative de l'audition s'accompagne d'une perte qualitative. Des distorsions en intensité, en fréquence et en temps apparaissent. Quand les distorsions de l'oreille interne deviennent trop impor-tantes, les résultats obtenus avec un appareillage conventionnel ne peuvent être que très limités, même si le gain audioprothétique tonal est par ailleurs jugé très satisfaisant. L'implant cochléaire apparaît alors comme la technique qui fera reculer les limites de l'appareillage auditif conventionnel. Effectivement, en stimulant directement les fibres nerveuses du nerf auditif, l'implant cochléaire permet de s'affranchir des distorsions induites par la cochlée. L'audioprothésiste est le professionnel de l'audition, qui connaît le mieux les limites de l'appareillage conventionnel et les apports potentiels de l'implant cochléaire. Lorsque les limites sont atteintes, il doit orienter son patient vers une équipe ORL spécialisée pour réaliser un bilan pré-implant. L'implant cochléaire présente une limite commune avec l'appareillage auditif conventionnel. Les cartes corticales doivent être fonctionnelles pour traiter l'information auditive. Une simple IRM anatomique cérébrale permet de déceler, lors du bilan préimplant, d'éventuelles pathologies neurologiques, qui limitent le pronostic thérapeutique. |
Note de contenu : |
Description de l'appareillage auditif conventionnel
Les distorsions liées à l'oreille interne
Limites actuelles du traitement du signal pour corriger les distorsions de l'oreille interne. Développements technologiques possibles
L'implant cochléaire fait reculer les limites de l'appareillage auditif conventionnel
Le rôle de l'audioprothésiste
De nouvelles limites
Conclusion
Bibliographie |
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