Titre : |
Du Contrat social |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), Auteur ; Pierre Burgelin, Auteur |
Mention d'édition : |
2e éd. |
Editeur : |
Paris : Flammarion |
Année de publication : |
1962 |
Collection : |
Garnier Flammarion (Series) num. 94 |
Importance : |
1 vol (187 p.) |
Format : |
18 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-08-070094-0 |
Catégories : |
renvois:Roman
|
Index. décimale : |
800 Littérature (Belles lettres) |
Résumé : |
Le Contrat social a parfois été considéré comme le texte fondateur de la République française, non sans malentendus, ou à titre d'accusation de la part des opposants à la République. On s'est surtout attaché à sa théorie de la souveraineté : celle-ci appartient au peuple et non à un monarque ou à un corps particulier. Assurément, c'est chez Rousseau qu'il faut chercher les sources de la conception française de la volonté générale : contrairement aux théories politiques anglo-saxonnes, Rousseau ne considère pas la volonté générale comme la somme des volontés particulières — c'est-à-dire la volonté de tous -, mais comme ce qui procède de l'intérêt commun : « ôtez [des volontés particulières] les plus et les moins qui s'entre-détruisent, reste pour somme des différences la volonté générale ». On oublie souvent que Rousseau destinait son Contrat social à de petits États. Il s'inspirait de deux modèles, l'un antique (la cité grecque, notamment Sparte alors tenue pour démocratique), l'autre moderne (la République de Genève). |
Du Contrat social [texte imprimé] / Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), Auteur ; Pierre Burgelin, Auteur . - 2e éd. . - Paris : Flammarion, 1962 . - 1 vol (187 p.) ; 18 cm. - ( Garnier Flammarion (Series); 94) . ISBN : 978-2-08-070094-0
Catégories : |
renvois:Roman
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Index. décimale : |
800 Littérature (Belles lettres) |
Résumé : |
Le Contrat social a parfois été considéré comme le texte fondateur de la République française, non sans malentendus, ou à titre d'accusation de la part des opposants à la République. On s'est surtout attaché à sa théorie de la souveraineté : celle-ci appartient au peuple et non à un monarque ou à un corps particulier. Assurément, c'est chez Rousseau qu'il faut chercher les sources de la conception française de la volonté générale : contrairement aux théories politiques anglo-saxonnes, Rousseau ne considère pas la volonté générale comme la somme des volontés particulières — c'est-à-dire la volonté de tous -, mais comme ce qui procède de l'intérêt commun : « ôtez [des volontés particulières] les plus et les moins qui s'entre-détruisent, reste pour somme des différences la volonté générale ». On oublie souvent que Rousseau destinait son Contrat social à de petits États. Il s'inspirait de deux modèles, l'un antique (la cité grecque, notamment Sparte alors tenue pour démocratique), l'autre moderne (la République de Genève). |
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