Auteur Paul Deltenre
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Apport de la modalité visuelle dans la perception de la parole / Cécile Colin in Les cahiers de l'audition, Vol. 21 - N°2 (Mars/Avril 2008)
[article]
Titre : Apport de la modalité visuelle dans la perception de la parole Type de document : texte imprimé Auteurs : Cécile Colin, Auteur ; Jacqueline Leybaert, Auteur ; Paul Deltenre Année de publication : 2008 Article en page(s) : pp. 42-49 Langues : Français (fre) Catégories : Appareillage
MédecineRésumé : En raison du grand intérêt potentiel de l’utilisation de la voie visuelle dans la remédiation de la NA/DA, nous passons en revue les nombreuses études ayant démontré l’apport de l’information visuelle (lecture labiale et Language Parlé Complété, LPC) dans la perception de la parole chez les personnes atteintes de déficience auditive. Nous exposons, en particulier, un paradigme permettant d’estimer le poids accordé à chaque modalité sensorielle dans la perception de la parole : l’effet McGurk. Nous avons appliqué ce paradigme à une population de 51 enfants sourds profonds (non atteints de NA/DA) portant un implant cochléaire, ayant été implantés avant ou après 4 ans et utilisant, ou non, le LPC. Les résultats, encore préliminaires, montrent qu’indépendamment du moment de pose de l’implant, les enfants sourds obtiennent de bien moins bonnes performances que des enfants de contrôle à la fois dans une condition de parole auditive et dans une condition de parole visuelle, suggérant une sous-spécification de leurs représentations phonologiques, hypothèse renforcée par le fait que les enfants exposés au LPC obtiennent de meilleures performances que les autres pour l’identification de certains phonèmes. Dans une condition de parole audiovisuelle congruente, tous les enfants sourds se sont fortement améliorés par rapport aux conditions unimodales. Enfin, dans une condition de parole audiovisuelle discongruente, alors que les réponses des enfants de contrôle sont dominées par le canal auditif, celles des enfants implantés ont largement été dominées par le canal visuel. Ces deux dernières conditions démontrent de façon non équivoque la forte dépendance de la lecture labiale chez les enfants implantés, même précocement et même utilisant le LPC.
Since the use of visual information as a synergistic complement of auditory information is of a potentially high interest in the remediation of auditory deficits, this chapter reviews the many studies having demonstrated the role of visual input (lip reading and cued speech) in speech perception. We shall particularly detail the McGurk effect, a paradigm allowing the evaluation of the relative weight taken by each of the two modalities in speech perception. We have applied this paradigm to a population of 51 children with a profound hearing loss (not due to AN/AD) having received a cochlear implant either before or after four years of age and resorting -or not- to cued speech.The preliminary results show that irrespective of their age at implantation, deaf children yielded much lower speech identification scores than control children both for auditory and visual input.This suggests a poor specification of their phonological representations, a hypothesis supported by the fact that, at least for certain phonemes, the children exposed to cued speech exhibited better performances than those who were not. In a condition of congruent audio- visual speech, all deaf children considerably improved with respect to both unimodal conditions. In an incongruous condition of audiovisual speech, whereas the responses of the control children were dominated by the auditory channel, those of the implanted children were largely dominated by the visual channel. These two latter conditions unambiguously demonstrate that the implanted children were strongly dependent on lip reading, even if they were implanted early and used cued speech.
Note de contenu : Introduction
Données de la littérature sur l’intégration audiovisuelle
L’effet McGurk : un paradigme expérimental pour l’étude de la lecture labiale
Le LPC
Apport visuel et implantation cochléaire
Conclusion
Références
in Les cahiers de l'audition > Vol. 21 - N°2 (Mars/Avril 2008) . - pp. 42-49[article] Apport de la modalité visuelle dans la perception de la parole [texte imprimé] / Cécile Colin, Auteur ; Jacqueline Leybaert, Auteur ; Paul Deltenre . - 2008 . - pp. 42-49.
Langues : Français (fre)
in Les cahiers de l'audition > Vol. 21 - N°2 (Mars/Avril 2008) . - pp. 42-49
Catégories : Appareillage
MédecineRésumé : En raison du grand intérêt potentiel de l’utilisation de la voie visuelle dans la remédiation de la NA/DA, nous passons en revue les nombreuses études ayant démontré l’apport de l’information visuelle (lecture labiale et Language Parlé Complété, LPC) dans la perception de la parole chez les personnes atteintes de déficience auditive. Nous exposons, en particulier, un paradigme permettant d’estimer le poids accordé à chaque modalité sensorielle dans la perception de la parole : l’effet McGurk. Nous avons appliqué ce paradigme à une population de 51 enfants sourds profonds (non atteints de NA/DA) portant un implant cochléaire, ayant été implantés avant ou après 4 ans et utilisant, ou non, le LPC. Les résultats, encore préliminaires, montrent qu’indépendamment du moment de pose de l’implant, les enfants sourds obtiennent de bien moins bonnes performances que des enfants de contrôle à la fois dans une condition de parole auditive et dans une condition de parole visuelle, suggérant une sous-spécification de leurs représentations phonologiques, hypothèse renforcée par le fait que les enfants exposés au LPC obtiennent de meilleures performances que les autres pour l’identification de certains phonèmes. Dans une condition de parole audiovisuelle congruente, tous les enfants sourds se sont fortement améliorés par rapport aux conditions unimodales. Enfin, dans une condition de parole audiovisuelle discongruente, alors que les réponses des enfants de contrôle sont dominées par le canal auditif, celles des enfants implantés ont largement été dominées par le canal visuel. Ces deux dernières conditions démontrent de façon non équivoque la forte dépendance de la lecture labiale chez les enfants implantés, même précocement et même utilisant le LPC.
Since the use of visual information as a synergistic complement of auditory information is of a potentially high interest in the remediation of auditory deficits, this chapter reviews the many studies having demonstrated the role of visual input (lip reading and cued speech) in speech perception. We shall particularly detail the McGurk effect, a paradigm allowing the evaluation of the relative weight taken by each of the two modalities in speech perception. We have applied this paradigm to a population of 51 children with a profound hearing loss (not due to AN/AD) having received a cochlear implant either before or after four years of age and resorting -or not- to cued speech.The preliminary results show that irrespective of their age at implantation, deaf children yielded much lower speech identification scores than control children both for auditory and visual input.This suggests a poor specification of their phonological representations, a hypothesis supported by the fact that, at least for certain phonemes, the children exposed to cued speech exhibited better performances than those who were not. In a condition of congruent audio- visual speech, all deaf children considerably improved with respect to both unimodal conditions. In an incongruous condition of audiovisual speech, whereas the responses of the control children were dominated by the auditory channel, those of the implanted children were largely dominated by the visual channel. These two latter conditions unambiguously demonstrate that the implanted children were strongly dependent on lip reading, even if they were implanted early and used cued speech.
Note de contenu : Introduction
Données de la littérature sur l’intégration audiovisuelle
L’effet McGurk : un paradigme expérimental pour l’étude de la lecture labiale
Le LPC
Apport visuel et implantation cochléaire
Conclusion
RéférencesChapitre 1 : La neuropathie auditive/désynchronisation auditive. Définitions et généralités / Paul Deltenre in Les cahiers de l'audition, Vol. 20 - N°6 (Novembre/Décembre 2007)
[article]
Titre : Chapitre 1 : La neuropathie auditive/désynchronisation auditive. Définitions et généralités : Dossier Type de document : texte imprimé Auteurs : Paul Deltenre, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 13-16 Langues : Français (fre) Anglais (eng) Résumé : Le concept de Neuropathie Auditive a été défini par Starr et al. en 1996 pour décrire une forme particulière de déficience auditive attribuée à une mauvaise synchronisation des influx nerveux dans le nerf cochléaire. Depuis que l'on sait qu'une atteinte sélective des cellules ciliées internes ou une anomalie de la synapse entre ces dernières et le nerf cochléaire peut induire les mêmes signes et symptômes, l'entité est actuellement désignée par le terme Neuropathie Auditive / Désynchronisation Auditive. Elle se caractérise par une série de résultats paradoxaux qui la distinguent des atteintes cochléaires habituelles. Les performances en audiométrie vocale sont typiquement moins bonnes que ce que peut expliquer l'élévation des seuils tonaux. Les Potentiels Evoqués Auditifs Précoces (y compris l'onde I) sont absents en réponse à des clics pourtant audibles et les réponses des cellules ciliées externes (les oto-émissions acoustiques et/ou le potentiel microphonique cochléai-re) sont préservés en dépit de seuils audiométriques situés à des valeurs habi-tuellement associées avec l'abolition des Oto-Émissions acoustiques dans les attein-tes cochléaires classiques. Les estimations de prévalence de l'entité dans la population atteinte de déficience auditive confirmée oscillent entre 4 et 11 %.
The term Auditory Neuropathy was coined by Starr et al. in 1996 to label a peculiar hearing disorder due to poor synchronization of neural activity in the cochlear nerve. Since selective Inner Hair Cells loss or defects of the synapse between these cells and the cochlear nerve can lead to similar signs and symptoms, the condition is now referred to as Auditory Neuropathy/ Auditory Dys-synchrony. The condition reveals itself through a series of paradoxical findings distinguishing it from the usual cochlear hearing losses. Speech comprehension scores are typically poorer than those predicted from the audiograms.Auditory Brainstem Responses (including wave I) cannot be obtained to supra-threshold clicks and Outer Hair Cell responses (Cochlear Microphonic potential and/or Oto-Acoustic Emissions) are preserved despite threshold values associated with the abolition of the Oto-Acoustic Emissions in usual cochlear hearing losses. Estimations of prevalence in the population with confirmed Hearing Loss range from 4 to 11%.
Note de contenu : Résumé (bilingue)
Définition
Caractéristiques générales
Références
in Les cahiers de l'audition > Vol. 20 - N°6 (Novembre/Décembre 2007) . - 13-16[article] Chapitre 1 : La neuropathie auditive/désynchronisation auditive. Définitions et généralités : Dossier [texte imprimé] / Paul Deltenre, Auteur . - 2007 . - 13-16.
Langues : Français (fre) Anglais (eng)
in Les cahiers de l'audition > Vol. 20 - N°6 (Novembre/Décembre 2007) . - 13-16
Résumé : Le concept de Neuropathie Auditive a été défini par Starr et al. en 1996 pour décrire une forme particulière de déficience auditive attribuée à une mauvaise synchronisation des influx nerveux dans le nerf cochléaire. Depuis que l'on sait qu'une atteinte sélective des cellules ciliées internes ou une anomalie de la synapse entre ces dernières et le nerf cochléaire peut induire les mêmes signes et symptômes, l'entité est actuellement désignée par le terme Neuropathie Auditive / Désynchronisation Auditive. Elle se caractérise par une série de résultats paradoxaux qui la distinguent des atteintes cochléaires habituelles. Les performances en audiométrie vocale sont typiquement moins bonnes que ce que peut expliquer l'élévation des seuils tonaux. Les Potentiels Evoqués Auditifs Précoces (y compris l'onde I) sont absents en réponse à des clics pourtant audibles et les réponses des cellules ciliées externes (les oto-émissions acoustiques et/ou le potentiel microphonique cochléai-re) sont préservés en dépit de seuils audiométriques situés à des valeurs habi-tuellement associées avec l'abolition des Oto-Émissions acoustiques dans les attein-tes cochléaires classiques. Les estimations de prévalence de l'entité dans la population atteinte de déficience auditive confirmée oscillent entre 4 et 11 %.
The term Auditory Neuropathy was coined by Starr et al. in 1996 to label a peculiar hearing disorder due to poor synchronization of neural activity in the cochlear nerve. Since selective Inner Hair Cells loss or defects of the synapse between these cells and the cochlear nerve can lead to similar signs and symptoms, the condition is now referred to as Auditory Neuropathy/ Auditory Dys-synchrony. The condition reveals itself through a series of paradoxical findings distinguishing it from the usual cochlear hearing losses. Speech comprehension scores are typically poorer than those predicted from the audiograms.Auditory Brainstem Responses (including wave I) cannot be obtained to supra-threshold clicks and Outer Hair Cell responses (Cochlear Microphonic potential and/or Oto-Acoustic Emissions) are preserved despite threshold values associated with the abolition of the Oto-Acoustic Emissions in usual cochlear hearing losses. Estimations of prevalence in the population with confirmed Hearing Loss range from 4 to 11%.
Note de contenu : Résumé (bilingue)
Définition
Caractéristiques générales
RéférencesChapitre 2 : Bilan fonctionnel neurophysiologique / Paul Deltenre in Les cahiers de l'audition, Vol. 20 - N°6 (Novembre/Décembre 2007)
[article]
Titre : Chapitre 2 : Bilan fonctionnel neurophysiologique : Dossier Type de document : texte imprimé Auteurs : Paul Deltenre, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 18-24 Langues : Français (fre) Résumé : Ce chapitre décrit les contributions respectives de trois types de réponses évoquées à l'évaluation et au diagnostic de la Neuropathie Auditive / Désynchro-nisation Auditive.
1. Potentiels évoqués auditifs préco-ces et oto-émissions acoustiques.
Le diagnostic définitif de la Neuropathie Auditive / Désynchronisation Auditive repose sur une définition opérationnelle qui requiert la combinaison d'une altération profonde des potentiels précoces (y compris l'onde I) avec la préservation d'au moins une réponse physiologique des cellules ciliées externes. Lorsque les oto-émissions sont préservées, le diagnostic est facile mais dans la pratique courante il faut bien constater qu'elles sont souvent absentes, soit en raison d'anomalies fonctionnelles de l'oreille moyenne soit parce que l'histoire naturelle de l'affection les voit disparaître au cours du temps. Il en résulte que dans beaucoup de cas, la présence d'un potentiel microphonique isolé constitue le seul indice neurophysiologique conduisant au diagnostic. Ce chapitre explique et illustre les diverses stratégies de stimulation et d'enregistrement qui contribuent à la détection et à l'identification correcte du potentiel microphonique cochléaire. Ces stratégies comprennent :
a. La comparaison systématique des répon-ses évoquées par les deux polarités acoustiques du stimulus.
b. L'incorporation d'un délai acoustique dans l'application du stimulus afin d'évi-ter toute confusion avec un artefact électromagnétique issu du transducteur.
c. La démonstration de la nature pré-synap-tique du signal enregistré, à savoir une latence invariable sur toute la dynamique d'intensités, l'absence d'adaptation aux rythmes de stimulation élevés et la persistance en présence d'un masqueur.
2. Potentiels évoqués auditifs corti-caux de longue latence.
Quelques données suggèrent que leur préservation pourrait être associée à une forme moins sévère de désynchronisation, ce qui accroîtrait les chances de succès d'une amplification conventionnelle.
3. Les potentiels stationnaires.
Ils peuvent être totalement absents, mais dans la plupart des cas, ils sont encore obtenus à des intensités auxquelles les potentiels précoces sont absents, ce qui constitue un type supplémentaire de paradoxe typique de l'entité. Toutefois, même lorsque les potentiels stationnaires sont préservés, leurs seuils ne permettent une déduction fiable des seuils comportementaux.
This chapter reviews the respective contributions of three categories of evoked responses to the evaluation of Auditory Neuropathy/Auditory Dys-synchrony.
I. Short-latency evoked potentials and Oto-Acoustic Emissions.
The definite diagnosis of Auditory NeuropathylAuditory Dys-synchrony relies on an operational definition which requires the demonstration of profoundly altered Auditory Brainstem Responses including wave I, combined with preserved physiological response of Outer Hair Cells. When Oto-Acoustic Emissions are present the latter condition is easy to document. In practice however, emissions are often absent, either because of abnormal middle ear status or because they disappear as disease progresses. This means that in many cases the presence of an isolated Cochlear Microphonic Potential is the only remaining clue to the correct diagnosis. This chapter explains and illustrates the various recording strategies that contribute to a correct detection and identification of the Cochlear Microphonic Potential. These include:
a. Systematic comparison of both acoustic polarities of the stimulus.
b. Stimulus delivery incorporating an acoustic delay in order to avoid confusion with electromagnetic artifacts radiated by the transducer.
c. Checking the pre-synaptic nature of the recorded signal i.e. a fixed latency across intensities, the absence of adaptation to high stimulation rates and persistence in presen-ce of masking noise.
2. Long-Latency cortical Evoked Potentials. Some data suggest that they could, when preserved, be associated with a less severe form of desynchronization and be associated with a favourable response to conventional amplification.
3. Auditory Steady State Evoked Potentials. They can be absent, but in most cases are obtained at intensities for which the brains-tern potentials are absent, thus adding another type of paradoxical result to the overall picture. However, behavioural thres-holds cannot be reliably estimated from neurophysiological ones.
Note de contenu : Résumé
Potentiels évoqués auditifs précoces (PEAP) et Oto-émissions acoustiques provoquées (OEAP)
Potentiels corticaux de longue latence
Potentiels stationnaires
Conclusions
Références
in Les cahiers de l'audition > Vol. 20 - N°6 (Novembre/Décembre 2007) . - 18-24[article] Chapitre 2 : Bilan fonctionnel neurophysiologique : Dossier [texte imprimé] / Paul Deltenre, Auteur . - 2007 . - 18-24.
Langues : Français (fre)
in Les cahiers de l'audition > Vol. 20 - N°6 (Novembre/Décembre 2007) . - 18-24
Résumé : Ce chapitre décrit les contributions respectives de trois types de réponses évoquées à l'évaluation et au diagnostic de la Neuropathie Auditive / Désynchro-nisation Auditive.
1. Potentiels évoqués auditifs préco-ces et oto-émissions acoustiques.
Le diagnostic définitif de la Neuropathie Auditive / Désynchronisation Auditive repose sur une définition opérationnelle qui requiert la combinaison d'une altération profonde des potentiels précoces (y compris l'onde I) avec la préservation d'au moins une réponse physiologique des cellules ciliées externes. Lorsque les oto-émissions sont préservées, le diagnostic est facile mais dans la pratique courante il faut bien constater qu'elles sont souvent absentes, soit en raison d'anomalies fonctionnelles de l'oreille moyenne soit parce que l'histoire naturelle de l'affection les voit disparaître au cours du temps. Il en résulte que dans beaucoup de cas, la présence d'un potentiel microphonique isolé constitue le seul indice neurophysiologique conduisant au diagnostic. Ce chapitre explique et illustre les diverses stratégies de stimulation et d'enregistrement qui contribuent à la détection et à l'identification correcte du potentiel microphonique cochléaire. Ces stratégies comprennent :
a. La comparaison systématique des répon-ses évoquées par les deux polarités acoustiques du stimulus.
b. L'incorporation d'un délai acoustique dans l'application du stimulus afin d'évi-ter toute confusion avec un artefact électromagnétique issu du transducteur.
c. La démonstration de la nature pré-synap-tique du signal enregistré, à savoir une latence invariable sur toute la dynamique d'intensités, l'absence d'adaptation aux rythmes de stimulation élevés et la persistance en présence d'un masqueur.
2. Potentiels évoqués auditifs corti-caux de longue latence.
Quelques données suggèrent que leur préservation pourrait être associée à une forme moins sévère de désynchronisation, ce qui accroîtrait les chances de succès d'une amplification conventionnelle.
3. Les potentiels stationnaires.
Ils peuvent être totalement absents, mais dans la plupart des cas, ils sont encore obtenus à des intensités auxquelles les potentiels précoces sont absents, ce qui constitue un type supplémentaire de paradoxe typique de l'entité. Toutefois, même lorsque les potentiels stationnaires sont préservés, leurs seuils ne permettent une déduction fiable des seuils comportementaux.
This chapter reviews the respective contributions of three categories of evoked responses to the evaluation of Auditory Neuropathy/Auditory Dys-synchrony.
I. Short-latency evoked potentials and Oto-Acoustic Emissions.
The definite diagnosis of Auditory NeuropathylAuditory Dys-synchrony relies on an operational definition which requires the demonstration of profoundly altered Auditory Brainstem Responses including wave I, combined with preserved physiological response of Outer Hair Cells. When Oto-Acoustic Emissions are present the latter condition is easy to document. In practice however, emissions are often absent, either because of abnormal middle ear status or because they disappear as disease progresses. This means that in many cases the presence of an isolated Cochlear Microphonic Potential is the only remaining clue to the correct diagnosis. This chapter explains and illustrates the various recording strategies that contribute to a correct detection and identification of the Cochlear Microphonic Potential. These include:
a. Systematic comparison of both acoustic polarities of the stimulus.
b. Stimulus delivery incorporating an acoustic delay in order to avoid confusion with electromagnetic artifacts radiated by the transducer.
c. Checking the pre-synaptic nature of the recorded signal i.e. a fixed latency across intensities, the absence of adaptation to high stimulation rates and persistence in presen-ce of masking noise.
2. Long-Latency cortical Evoked Potentials. Some data suggest that they could, when preserved, be associated with a less severe form of desynchronization and be associated with a favourable response to conventional amplification.
3. Auditory Steady State Evoked Potentials. They can be absent, but in most cases are obtained at intensities for which the brains-tern potentials are absent, thus adding another type of paradoxical result to the overall picture. However, behavioural thres-holds cannot be reliably estimated from neurophysiological ones.
Note de contenu : Résumé
Potentiels évoqués auditifs précoces (PEAP) et Oto-émissions acoustiques provoquées (OEAP)
Potentiels corticaux de longue latence
Potentiels stationnaires
Conclusions
RéférencesChapitre 5 : Etiologies non génétiques / Paul Deltenre in Les cahiers de l'audition, Vol. 20 - N°6 (Novembre/Décembre 2007)
[article]
Titre : Chapitre 5 : Etiologies non génétiques : Dossier Type de document : texte imprimé Auteurs : Paul Deltenre, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 44-47 Langues : Français (fre) Résumé : Ce chapitre décrit les divers facteurs de risque et situations médicales non génétiques connues pour être associées avec un risque accru de Neuropathie Auditive/ Désynchronisation Auditive. Parmi les contextes médicaux les plus fréquemment cités, on trouve la prématurité et ses nombreuses complications, l'hypoxie périnatale et l'hyperbilirubinémie néonatale. Cette dernière condition peut être associée à une Neuropathie Auditive / Désynchronisation Auditive réversible. La simple consultation de la liste des diverses affections allant de l'agénésie du nerf cochléaire aux infections par le paramyxovirus des oreillons en passant par la maladie de Refsum suffit à démontrer que la Neuropathie Auditive / Désynchronisation Auditive est loin de constituer une entité morbide unique. Ce terme recouvre en fait un profil particulier d'anomalies psychoacoustiques et physiologiques ayant en commun un déficit de la représentation temporelle des stimuli auditif dans le nerf cochléaire.
This chapter reviews the numerous non-genetic risk factors and medical conditions known to be potentially associated with an Auditory Neuropathy/Auditory Dys-synchrony. Among the most frequently cited conditions, one finds prematurity and its many complica-tions, perinatal hypoxia and neonatal hyperbi-lirubinaemia. The latter condition may cause a reversible Auditory Neuropathy/Auditory Dys-synchrony. When contemplating the list of the diverse other conditions ranging from cochlear nerve agenesis to paramyxovirus infections and Refsum's disease, it clearly appears that Auditory Neuropathy/Auditory Dys-synchrony is far from being a single morbid entity. This label indicates a peculiar profile of psycho-acoustic and physiological anomalies having in common a deficit in the temporal representation of auditory stimuli at the level of the cochlear nerve.
Note de contenu : Résumé
Facteurs de risque et conditions associées à la NA/DA
Conclusion
Référence
in Les cahiers de l'audition > Vol. 20 - N°6 (Novembre/Décembre 2007) . - 44-47[article] Chapitre 5 : Etiologies non génétiques : Dossier [texte imprimé] / Paul Deltenre, Auteur . - 2007 . - 44-47.
Langues : Français (fre)
in Les cahiers de l'audition > Vol. 20 - N°6 (Novembre/Décembre 2007) . - 44-47
Résumé : Ce chapitre décrit les divers facteurs de risque et situations médicales non génétiques connues pour être associées avec un risque accru de Neuropathie Auditive/ Désynchronisation Auditive. Parmi les contextes médicaux les plus fréquemment cités, on trouve la prématurité et ses nombreuses complications, l'hypoxie périnatale et l'hyperbilirubinémie néonatale. Cette dernière condition peut être associée à une Neuropathie Auditive / Désynchronisation Auditive réversible. La simple consultation de la liste des diverses affections allant de l'agénésie du nerf cochléaire aux infections par le paramyxovirus des oreillons en passant par la maladie de Refsum suffit à démontrer que la Neuropathie Auditive / Désynchronisation Auditive est loin de constituer une entité morbide unique. Ce terme recouvre en fait un profil particulier d'anomalies psychoacoustiques et physiologiques ayant en commun un déficit de la représentation temporelle des stimuli auditif dans le nerf cochléaire.
This chapter reviews the numerous non-genetic risk factors and medical conditions known to be potentially associated with an Auditory Neuropathy/Auditory Dys-synchrony. Among the most frequently cited conditions, one finds prematurity and its many complica-tions, perinatal hypoxia and neonatal hyperbi-lirubinaemia. The latter condition may cause a reversible Auditory Neuropathy/Auditory Dys-synchrony. When contemplating the list of the diverse other conditions ranging from cochlear nerve agenesis to paramyxovirus infections and Refsum's disease, it clearly appears that Auditory Neuropathy/Auditory Dys-synchrony is far from being a single morbid entity. This label indicates a peculiar profile of psycho-acoustic and physiological anomalies having in common a deficit in the temporal representation of auditory stimuli at the level of the cochlear nerve.
Note de contenu : Résumé
Facteurs de risque et conditions associées à la NA/DA
Conclusion
RéférenceEn guise de conclusion / Jean-Louis Collette in Les cahiers de l'audition, Vol. 21 - N°2 (Mars/Avril 2008)
[article]
Titre : En guise de conclusion Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Louis Collette, Auteur ; Paul Deltenre, Auteur Année de publication : 2008 Article en page(s) : pp. 77-79 Langues : Français (fre) Catégories : Appareillage
Médecine
in Les cahiers de l'audition > Vol. 21 - N°2 (Mars/Avril 2008) . - pp. 77-79[article] En guise de conclusion [texte imprimé] / Jean-Louis Collette, Auteur ; Paul Deltenre, Auteur . - 2008 . - pp. 77-79.
Langues : Français (fre)
in Les cahiers de l'audition > Vol. 21 - N°2 (Mars/Avril 2008) . - pp. 77-79
Catégories : Appareillage
MédecineImplantation cochléaire dans les neuropathies auditives / Didier Bouccara in Les cahiers de l'audition, Vol. 21 - N°2 (Mars/Avril 2008)
PermalinkNeuropathie, synaptopathie, atteinte sensorielle, formes partielles de neuropathie, nouvelles étiologies : variations sur un thème connu / Loundon, Nathalie in Les cahiers de l'audition, Vol. 21 - N°2 (Mars/Avril 2008)
PermalinkRemédiation (réhabilitation) de la neuropathie auditive / Désynchronisation auditive : expérience d'un centre de réadaptation / Ventura Mancilla in Les cahiers de l'audition, Vol. 21 - N°2 (Mars/Avril 2008)
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