[article]
Titre : |
L'enfant "étranger" en questions |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
M.-Ch. Pouder, Auteur |
Année de publication : |
1996 |
Article en page(s) : |
309-317 |
Langues : |
Français (fre) |
Note de contenu : |
1. Comment la question vient-elle aux petits enfants ?
1.1. La mise en place de l'interrogation est précoce et sa maîtrise n'est sans doute assurée qu'à un âge avancé
1.2. Dès 16-17 mois, les premiers mots apparaissent et doublent gestes et intonations
1.3. La période des 24-25 mois voit l'apparition de la généralisation du questionnement
1.4. Le développement du questionnement métadiscursif et métacommunicatif est particulièrement important pendant la troisième année de vie
1.5. La scolarité en maternelle stimule le questionnement qui se diversifie en différentes catégories
1.6. Les enfants d'origine étrangère scolarisés en Clin y trouvent un espace en général propice à l'acquisition, entre autres, du système de la question
2. L'enfant "questionné"
2.1. Dans le cadre périscolaire de l'aide à l'enfance, la question sous des formes diverses entoure l'élève et sa famille
2.2. La question directe de l'adulte vers l'enfant est très présente dans l'entretien psychologique ou l'enquête en psycho ou sociolinguistique
2.3. Même dans l'enquête orale, les difficultés surgissent
3. La relation à l'enfant francophone : le leurre d'ue culture partagée
3.1. Dans l'acquisition de la langue orale comme dans l'acquisition de l'écrit, la répétition d'un signifiant, sa lecture en contexte n'impliquent pas que la compréhension de son signifié en soit acquise
3.2. Les premiers temps de l'accès à l'écrit témoignent du fait que la maîtrise de la lecture peut s'accompagner d'une incompréhension partielle du message
3.3. Dans un autre domaine la focalisation sur ce qui présent un intérêt digne d'être raconté sous forme de récit ne va pas de soi
3.4. Nulle transparence dans le discours donc, même lorsque la langue est commune
3.5. Parmi les dispositifs qui peuvent être utilisés pour jeter des ponts entre les mondes, les évaluations tente de vérifier que le sens que l'adulte a voulu insufler est bien parvenur jusqu'à l'enfant
4. L'enfant non francophone, transparence et opacité
4.1. L'exemple suivant est issu d'une série d'entretiens entre psychopédagogue est un adolescent Peul de 13 ans originaire du Sénégal
4.2. La communication avec de jeunes issus de l'immigration pose en outre le problème du partage de la langue
Conclusion |
in Cahiers de linguistique sociale > N° 28/29 (1996) . - 309-317
[article] L'enfant "étranger" en questions [texte imprimé] / M.-Ch. Pouder, Auteur . - 1996 . - 309-317. Langues : Français ( fre) in Cahiers de linguistique sociale > N° 28/29 (1996) . - 309-317
Note de contenu : |
1. Comment la question vient-elle aux petits enfants ?
1.1. La mise en place de l'interrogation est précoce et sa maîtrise n'est sans doute assurée qu'à un âge avancé
1.2. Dès 16-17 mois, les premiers mots apparaissent et doublent gestes et intonations
1.3. La période des 24-25 mois voit l'apparition de la généralisation du questionnement
1.4. Le développement du questionnement métadiscursif et métacommunicatif est particulièrement important pendant la troisième année de vie
1.5. La scolarité en maternelle stimule le questionnement qui se diversifie en différentes catégories
1.6. Les enfants d'origine étrangère scolarisés en Clin y trouvent un espace en général propice à l'acquisition, entre autres, du système de la question
2. L'enfant "questionné"
2.1. Dans le cadre périscolaire de l'aide à l'enfance, la question sous des formes diverses entoure l'élève et sa famille
2.2. La question directe de l'adulte vers l'enfant est très présente dans l'entretien psychologique ou l'enquête en psycho ou sociolinguistique
2.3. Même dans l'enquête orale, les difficultés surgissent
3. La relation à l'enfant francophone : le leurre d'ue culture partagée
3.1. Dans l'acquisition de la langue orale comme dans l'acquisition de l'écrit, la répétition d'un signifiant, sa lecture en contexte n'impliquent pas que la compréhension de son signifié en soit acquise
3.2. Les premiers temps de l'accès à l'écrit témoignent du fait que la maîtrise de la lecture peut s'accompagner d'une incompréhension partielle du message
3.3. Dans un autre domaine la focalisation sur ce qui présent un intérêt digne d'être raconté sous forme de récit ne va pas de soi
3.4. Nulle transparence dans le discours donc, même lorsque la langue est commune
3.5. Parmi les dispositifs qui peuvent être utilisés pour jeter des ponts entre les mondes, les évaluations tente de vérifier que le sens que l'adulte a voulu insufler est bien parvenur jusqu'à l'enfant
4. L'enfant non francophone, transparence et opacité
4.1. L'exemple suivant est issu d'une série d'entretiens entre psychopédagogue est un adolescent Peul de 13 ans originaire du Sénégal
4.2. La communication avec de jeunes issus de l'immigration pose en outre le problème du partage de la langue
Conclusion |
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Université de Paris V