Auteur Jeanne-Marie Barberis
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L'autre en discours / Jacques Bres ; Delamotte-Legrand, Régine ; Françoise Madray-Lesigne ; Paul Siblot ; Salih Akin ; Agnès Steuckardt ; Bruno Maurer ; Jeanne-Marie Barberis ; Catherine Détrie ; Pierre Patrick Haillet ; Tayeb Bouguerra ; Rachel Panckhurst ; François Gaudin ; Amina Aït-Sahlia ; Bernard Gardin ; Jeanine Richard-Zappela ; Naget Khadda ; Christine Beal ; Chantal Charnet ; Béatrice Cahour
Titre : L'autre en discours Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Bres, Éditeur scientifique ; Delamotte-Legrand, Régine, Éditeur scientifique ; Françoise Madray-Lesigne , Éditeur scientifique ; Paul Siblot, Éditeur scientifique ; Salih Akin, Auteur ; Agnès Steuckardt, Auteur ; Bruno Maurer, Auteur ; Jeanne-Marie Barberis, Auteur ; Catherine Détrie, Auteur ; Pierre Patrick Haillet, Auteur ; Tayeb Bouguerra, Auteur ; Rachel Panckhurst, Auteur ; François Gaudin, Auteur ; Amina Aït-Sahlia, Auteur ; Bernard Gardin, Auteur ; Jeanine Richard-Zappela, Auteur ; Naget Khadda, Auteur ; Christine Beal, Auteur ; Chantal Charnet, Auteur ; Béatrice Cahour, Auteur
Année de publication : 1999 Importance : 466 p. Langues : Français (fre) Résumé : Paul Siblot : "De l'un à l'autre. Dialectique et dialogisme de la nomination identitaire"
Parler de nomination identitaire pose, par opposition à la dénomination, la problématique d'une dynamique de la production du sens dont le modèle du praxème vise à rendre compte. Toute désignation d'autrui a pour particularité de requérir de la part de celui qui nomme une prise de position à l'égard de qui est nommé ; et cette prise de position implique à son tour une expression et une définition de soi. De plus, les mots utilisés pour nommer gardent en eux la trace des voix qui en ont fait usage, de sorte que le dialogisme du langage s'affirme au coeur de la catégorisation nominale. Ces fonctionnements dialectiques du praxème et le dialogisme dont il est porteur sont mis en évidence par l'examen de plusieurs exemples de nomination identitaire.
Françoise Madray-Lesigne : "Aveugle et/ou non-voyant ? nom de l'autre/autre du nom"
La catégorisation de l'autre s'avère souvent délicate en raison des enjeux sociaux, explicites ou non, qu'elle véhicule, surtout lorsqu'elle est par trop excluante. L'évidence de la dénomination s'en trouve fissurée. D'où l'apparition, dans les années cinquante de non-voyant pour concurrencer aveugle. J'envisage, dans un premier temps, comment les dictionnaires ont codifié le discrédit de l'autre physiquement stigmatisé. Puis, dans un second temps, je confronte à cette doxa stigmatisante les pratiques langagières de voyants aux prises, dans leurs écrits, avc la dénomination de l'autre qui ne voit pas, afin de préciser les enjeux d'un conflit sur le sens où l'identité mise en mots est toujours travaillée par une identification latente.
Richard Sabria : "Dis-moi comment tu t'appelles et je te dirai qui tu es"
Dénommer l'autre, c'est avant tut se dénommer soi dans un flux.reflux d'éloignement ou de rapprochement de l'autre. L'autre en discours se façonne, se construit, dans une évaluation constante de l'être soi et de l'être ou ne pas être l'autre. Nous analyserons le discours de la désignation de l'autre, appliquée à la différence physique. Comme chaque fois qu'il s'agit d'exprimer un écart, le locuteur dispose d'un stock, d'un inventaire lexical, il effectue forcément un choix parmi les possibles entités linguistiques disponibles pour dire l'autre, cellui que l'on n'est pas. Ce choix s'avère complexe lorsqu'il s'agit de déclineer en discours altérité et différence sensorielle.
Salih Akin : " Stratégies langagières de la dénégation de l'autre"
Cet article examine un aspect particulier de la problématique de l'autre en discours qui est celui de l'émergence, dans les productions langagières du même, de l'autre dénié, refoulé, indésirable. Le contexte analysé, celui de la dénégation de la réalité kurde en Turquie depuis les années 1920, permet de relever les mécanismes producteurs de l'altérité dans des productions discursives où la prééminence du même lui assure une source de discours juridiques, scientifiques, journalistiques et politiques turcs se rapportant à l'altérité kurde, montre comment cette altérité, déniée dans son existence et dans ses dénominations ethniques (les Kurdes, le kurde) et toponymiques (Kurdistan), émerge de manière progressive dans ces discours : absente et expulsée de certaines productions discursives, elle est d'abord désignée par une stratégie d'inlusion/exclusion, et ensuite nommée par les mots du même et de l'autre, émergence accompagnée des stratégies métalinguistiques de distanciation, de redéfinition et de déculturation du nom de l'autre.
Agnès Steuckardt : "Ennemis de la patrie : les désignants de l'autre dans le discours révolutionnaire"
Comment nommé l'autre ? les patriotes de 1789, par un dialogisme interdiscursif, reprenaient parfois les mots de leurs adversaires pour les retourner contre eux : ainsi fonctionnent modérés ou honnêtes gens, devenus injures. Mais toujours, les désignants supposent la prise en compte de l'auditoire : dans les désignants interdiscursifs, l'auditoire adhère au retournement ; dans les désignants relationnels, du type ennemis de la patrie, il s'inscrit comme référence identitaire partagée par le locuteur. Cette prise en compte de l'auditoire manifeste une visée polémique, qui met en mouvement le dialogisme de la désignation.
Bruno Maurer : "Qui sont les "jeunes" ? L'utilisation du dialogisme dans Présent"
Cet article entend mettre en évidence une pratique de dénomination en usage dans le quotidien d'extrême-droite Présent. Les jeunes issus de l'immigration, qui représentent un autre radical pour des journalistes se réclamant d'une idéologie nationaliste, y sont constamment désignés comme "jeunes", avec emploi des guillemets. Cette contribution montre qu'il s'agit là d'une citation : la dénomination s'opère par emprunt au discours des médias et des hommes politiques, les guillemets agissant comme moyen de mise à distance. L'émergence de cette pratique est étudiée précisement, par la mise en perspective des modes successifs de dénomination utilisées par le quotidien depuis le début des années 90. Les enjeux idéologiques sont importants : l'utilisation du dialogisme, ici sous la forme de la citation des mots de l'autre, pour la nomination d'un type de personne considéré comme un autre radicalement différent, permet à un discours interdit de se laisser entendre, de délivrer implicitement son message en soulignant les creux d'un autre discours, du discours d'un autre.
Jeanne-Marie Barbéris : "L'interdiscours comme lieu du dédire : de cul-de-sac à impasse"
L'apparition du terme impasse au XVIIIe siècle. Elle résulte d'une intervention légalisatrice de Voltaire, qui propose le mot en remplacement de cul-de-sac, jugé impropre. Le processus d'euphémisation qu'on voit ici à l'oeuvre participe selon nous du dialogisme interdiscursif. Bien que les termes cul, cul-de-sac, soient seulement utilisés par Voltaire en mention, il émane d'eux un implicite négatif déclenchant le mécanisme de dédire. Le reflux de l'ascendance au dire (bloquant l'accès à la parole du terme condamné), a lieu dans l'espace d'actualisation potentielle des discours, où se faire entendre la voix typisée (et le corps parlant) de l'Autre, dont il faut censurer les mots : le locuteur Peuple.
Catherine Détrie : "Comme dit l'autre... L'autre, le corps et le réel dans le processus métaphorique"
Cet article propose une réflexion sur le processus métaphorique, qui prend appui sur les travaux de la praxématique et sur ceux de Lakoff et Johnson. On essaiera en particulier de montrer que le processus métaphorique s'origine dans une double dialectique : celle du même et de l'autre, dont le dialogisme, dans sa définition linguistique, est une manifestation, celle du langage et du réel. La métaphore manifeste, de notre point de vue, un rapport dialogique aux réglages plus conventionnels des autres locuteurs et un rapport praxique aux entités visées. On étudiera dans le cadre ainsi délimité quelques métaphores, vives ou lexicalisées.
Jacques Bres : "Entendre des voix : de quelques marqueurs dialogiques en français"
La réalité langagière de la langue en discours, c'est le dialogue sous sa double forme de dialogues externe (alterne de tous de parole référés à des énoniciateurs différents) et de dialogue interne, ou dimension dialogique. Le dialogisme est cette dimension constitutive qui tient à ce que le discours ne peut pas ne pas se réaliser dans un dialogue implicite avec d'autres discours. Le présent article décrit (brièvement) quelques lieux linguistiques où, dans un discours, se font entendre d'autres voix que celle de l'énonciateur : interrogation, extraction, détachement, apposition, présupposition, nominalisation.
Pierre Patrick Haillet : "Quand un énoncé en cache un autre : le conditionnement et les relatives appositives"
Deux moyens propres à marquer le dédoublement énonciatif font l'objet de cette étude : le conditionnel et les relatives appositives.
L'emploi d'une relative appositive donne à voir - indépendamment de l'énoncé enchâssant - une assertion latérale. En outre, lorsqu'elle porte sur l'époque antérieure ou contemporaine au moment de l'énonciation, cette assertion produit un effet discursif de "fait acquis", d''évidence incontestable". L'absence de marqueurs de la dissociation entre son origine et l'énonciateur principal condition à en imputer la prise en charge à ce dernier. L'emploi, dans une relative appositive, du conditionnel d'altérité énonciative fait disparaître ces effets de sens ; l'assertion latérale est alors motrée comme le discours - cité - de quelqu'un d'autre que l'énonciateur.
Tayeb Bouguerra : "L'autre je(u) du on"
S'il est vrai que on n'est porteur d'aucun élément de référentialité, comment peut-on rendre compte des conditions de son apparition sans identification préalable de son antécédent ? Comment se fait-il que l'absence de référence dénominative caractéristique des noms propres et des expressions référentielles porteuses d'interprétation identifiante n'entrave pas l'accès au sens, condition nécessaire à la viabilité de la communication ? Où chercher le bon antécédent ? Dans l'univers situationnel, dans l'univers linguistique ? Quel cheminement conduit à l'identification du bon référent ? On posera que les prédicats énonciatifs, locatifs et événementiels, fonctionnent comme des éléments restricteurs de l'ensemble ouvert par on et participent à son assignement référentiel.
Régine Delamotte-Legrand : "Les pairs sont-ils des mêmes ou des autres ?"
L'étude des interactions langagières entre pairs intéresse directement une recherche sur le thème de "l'autre en discours", car la notion de "parité", très employée en analysée interactionnelle sous l'angle du consensus face au conflit, apparait discutable confrontée à la réalité de la gestion des échanges par des personnes particulières et dans des situations spécifiques. Les pairs sont-ils toujours des mêmes ? Elle intéresse ensuite la réflexion didactique dans la mesure où l'apprenant, placé dans un contrat communicatif autre que celui qu'il assume face à l'enseignant, gère d'une manière différente son rapport au savoir, dans la mesure, aussi, où l'enseignant peut y trouver des moyens efficaces pour son action didactique. La présence contribution analyse un débat entre enfants, en l'absence de l'adulte, dégage les moyens de sa gestion et, en priorité, les diverses mises en mots de l'autre et ce qu'elles traduisent des statuts, places et rôles de chacun dans une telle situation.
François Gaudin : "Le lecteur de vulgarisation : un profane ou un prochain ?"
Dans les communications inégales, l'autre peut prendre le visage du prochain. Le présent article tente de montrer la pertinence de cette notion lorsqu'on la raccorde à celle de charité, telle que l'utilise Hilary Putnam. Appliquée ç un corpus de textes de vulgarisation, elle permet de relier diverses stratégies qui facilitent l'interprétation des signes composant ces textes et l'appropriation des savoirs qu'ils transmettent.
Rachel Panckhurst : "La communication "médiée" par un ordinateur, un discours autre ?"
L'utilisation croissante des ordinateurs pour l'échange communicatif semble provoquer un changement dans notre façon d'appréhender le texte écrit. Un nouveau genre de discours, "autre", émerge ; j'intitule celui-ci le discours "médié". dans cet article, j'analyse les différents aspects pragmatiques et énonciatifs qui ressortent d'un corpus de 115 messages électroniques recueilli dans un contexte spécifique universitaire. Cette analyse permet d'avancer certaines hypothèses à propos des marques que j'estime typiques de la communication médiée par ordinateur.
Amina Aït-Sahlia : "Émergence de l'altérité en situation d'interaction verbale : le cas de l'enquêteur impliqué"
Je me propose d'analyser le processus d'émergence de l'autre en discours lorsque, en interaction verbale, enquêteur et enquêté sont en connivence culturelle. Dans ce contexte où la mêmeté semble s'imposer, j'étudierai, à partir d'un corpus d'entretien avec des Algériens de ma génération récemment arrivés en France, les moments de passage de mêmeté à altérité. Je les analyserai en prenant en compte le fait que les statuts de même et d'autre sont instables. A quels moments de l'interaction un même devient-il un autre pour son même ? Quelles sont les conséquences de ce processus d'altérisation du point de vue de la mise en mots identitaire, en ce qui concerne les deux interlocuteurs renvoyés ainsi à leurs différences ?
Bernard Gardin et Jeannine Richard-Zappela : "L'autre dans le questionnement de l'enquête"
Analyser l'autre dans le questionnement, c'est passer par l'examen de la circulation discursive des enchaînements, des modes de structuration, du dialogue dans ses formes en tant que celles-ci sont productrices de sens ; c'est également poser les problèmes de l'inscription du sujet dans la parole et les probèmes du dialogisme. Comment l'enquêteur fait-il entendre plusieurs voix ? Comment intervient l'autre ? Qu'advient-il de cet autre ? C'est à ces questions que souhaite répondre le présent article.
Naget Khadda : "Paradoxe d'une écriture bifide : Je est un autre / L'Autre est en moi"
La parole de l'Autre est, on le sait, constituttive à divers degrés du discours de tout sujet, notamment du discours littéraire. La littérature algérienne francophone, sans doute plus que tout autre, porte à tous les niveaux de son élaboration la marque en texte de la présence incontournable de l'Autre. Et d'abord, la langue d'écriture est langue de l'Autre avec son épaisseur historique et culturelle qui occulte les maîtres-mots du Même au point de faire vaciller les pôles de la "mêmité" et de "l'altérité" et de promouvoir une élaboration nouvelle de l'identité. Mais l'Autre est aussi présent dans le procès illocutoire comme pôle destinataire déclaré ou dissimulé, comme objet du discours, comme image de référence à partir de laquelle se construisent l'image et la parole du Même. Bref, de la petite à la grande unité, le travail de l'écriture est habité, plus que par les échos de voix "autres", par la massive voix du Grand Autre ostensiblement impliquée dans la parole - et la construction d'identité - du Même et qui détermine, en texte, des stratégies de contestation, d'évitement ou d'intégration. On a prélevé, ici, quelques manifestations patentes de l'hétérogénéité discursive de cette littérature comme marques des conditions dialogiques (polémiques) qui ont présidé à sa naissance.
Christine Béal : "Hypocrisie ou arrogance ? Les modèles théoriques de la politesse peuvent-ils rendre compte des malentendus interculturels ?"
La notion de face telle qu'elle est présentée dans le modèle de Brown et Levinson se veut universelle ; mais l'analyse pragmatique des malentendus et ratés de la communication en situation d'interculturalité montre la nécessité de prendre en considération les variations culturelles dans la notion de face. C'est ce que cet article se propose d'illustrer en ce qui concerne les interactions verbales entre Français et Australiens anglophonses. Après avoir mis en évidence les malentendus récurrents en s'appuyant sur un important corpus enregistré, Levinson, pour enfin proposer une analyse contrastrive de la face dans ces deux communautés linguistiques, analyse qui intègre certains paramètres culturels indispensables à la compréhension de leurs comportements langagiers respectifs.
Chantal Charnet : "Discours sur des cuisines étrangères : étude de relations interpersonnelles"
En situation exolingue, la relation à l'autre semble être déjà déterminée par l'inégalité de compétence linguistique entre les interlocuteurs. En effet, celui dont la langue de communication est une langue étrangère se voit moins "armé" linguistiquement que son interlocuteur et se trouve dans le besoin de paroles de l'autre pour pouvoir continuer à construire son discours ; sollcitation, demandes, etc., ouvrent de nombreuses négociations secondaires, ce qui place l'alloglotte dans une position de dominé dans la relation verticale qui peut s'établir entre eux. Mais celui-ci ne se maintient pas toujours dans cette position et son origine différente lui permet aussi de s'affirmer face au natif ; il propose un nouveau rapport au monde qui demande au natif une certaine adaptation qui peut remettre en cause sa position de dominant. Cet article se propose donc d'étudier les relations interpersonnelles entre natif et alloglotte qui s'affirment dans leur discours.
Béatrice Cahour : "Mémoires d'interactions verbales coopératives : qu'advient-il de Soi et de l'Autre"
Le rappel des interactions verbales est abordé ici en comparant l'enregistrement de neuf interactions de conception de slogans publicitaires avec le souvenir que les interlocuteurs en ont, dans l'immédiat après-coup du dialogue, et un an et demi plus tard. Le discours, de soi ou l'autre, est difficilement accessible à long terme et son auteur est devenu collectif ; cet autre est par contre encore très présent dans son positionnement relationnel et, si les mots ont été oubliés, le rapport de places est retrouvé avec une précision parfois surprenante.
Note de contenu : Présentation
Résumés
1. La nomination de l'autre
De l'un à l'autre. Dialectique et dialogisme de la nomination identitaire
Aveugle et/ou non-voyant ? nom de l'autre/autre du nom
Dis-moi comment tu t'appelles et je te dirai qui tu es
Stratégies langagières de la dénégation de l'autre
Ennemis de la patrie : les désignants de l'autre dans le discours révolutionnaire
Qui sont les "jeunes" ? L'utilisation du dialogisme dans Présent
L'interdiscours comme lieu du dédire : de cul-de-sac à impasse
Comme dit l'autre... L'autre, le corps et le réel dans le processus métaphorique
2. Le marquage de l'altérité
Entendre des voix : de quelques marqueurs dialogiques en français
Quand un énoncé en cache un autre : le conditionnement et les relatives appositives
L'autre je(u) du on
3. Stratégies discursives et positionnement de l'autre
Les pairs sont-ils des mêmes ou des autres ?
Le lecteur de vulgarisation : un profane ou un prochain ?
La communication "médiée" par un ordinateur, un discours autre ?
Émergence de l'altérité en situation d'interaction verbale : le cas de l'enquêteur impliqué
L'autre dans le questionnement de l'enquête
Paradoxe d'une écriture bifide : Je est un autre / L'Autre est en moi
Hypocrisie ou arrogance ? Les modèles théoriques de la politesse peuvent-ils rendre compte des malentendus interculturels ?
Discours sur des cuisines étrangères : étude de relations interpersonnelles
Mémoires d'interactions verbales coopératives : qu'advient-il de Soi et de l'AutreL'autre en discours [texte imprimé] / Jacques Bres, Éditeur scientifique ; Delamotte-Legrand, Régine, Éditeur scientifique ; Françoise Madray-Lesigne, Éditeur scientifique ; Paul Siblot, Éditeur scientifique ; Salih Akin, Auteur ; Agnès Steuckardt, Auteur ; Bruno Maurer, Auteur ; Jeanne-Marie Barberis, Auteur ; Catherine Détrie, Auteur ; Pierre Patrick Haillet, Auteur ; Tayeb Bouguerra, Auteur ; Rachel Panckhurst, Auteur ; François Gaudin, Auteur ; Amina Aït-Sahlia, Auteur ; Bernard Gardin, Auteur ; Jeanine Richard-Zappela, Auteur ; Naget Khadda, Auteur ; Christine Beal, Auteur ; Chantal Charnet, Auteur ; Béatrice Cahour, Auteur . - 1999 . - 466 p.
Langues : Français (fre)
Résumé : Paul Siblot : "De l'un à l'autre. Dialectique et dialogisme de la nomination identitaire"
Parler de nomination identitaire pose, par opposition à la dénomination, la problématique d'une dynamique de la production du sens dont le modèle du praxème vise à rendre compte. Toute désignation d'autrui a pour particularité de requérir de la part de celui qui nomme une prise de position à l'égard de qui est nommé ; et cette prise de position implique à son tour une expression et une définition de soi. De plus, les mots utilisés pour nommer gardent en eux la trace des voix qui en ont fait usage, de sorte que le dialogisme du langage s'affirme au coeur de la catégorisation nominale. Ces fonctionnements dialectiques du praxème et le dialogisme dont il est porteur sont mis en évidence par l'examen de plusieurs exemples de nomination identitaire.
Françoise Madray-Lesigne : "Aveugle et/ou non-voyant ? nom de l'autre/autre du nom"
La catégorisation de l'autre s'avère souvent délicate en raison des enjeux sociaux, explicites ou non, qu'elle véhicule, surtout lorsqu'elle est par trop excluante. L'évidence de la dénomination s'en trouve fissurée. D'où l'apparition, dans les années cinquante de non-voyant pour concurrencer aveugle. J'envisage, dans un premier temps, comment les dictionnaires ont codifié le discrédit de l'autre physiquement stigmatisé. Puis, dans un second temps, je confronte à cette doxa stigmatisante les pratiques langagières de voyants aux prises, dans leurs écrits, avc la dénomination de l'autre qui ne voit pas, afin de préciser les enjeux d'un conflit sur le sens où l'identité mise en mots est toujours travaillée par une identification latente.
Richard Sabria : "Dis-moi comment tu t'appelles et je te dirai qui tu es"
Dénommer l'autre, c'est avant tut se dénommer soi dans un flux.reflux d'éloignement ou de rapprochement de l'autre. L'autre en discours se façonne, se construit, dans une évaluation constante de l'être soi et de l'être ou ne pas être l'autre. Nous analyserons le discours de la désignation de l'autre, appliquée à la différence physique. Comme chaque fois qu'il s'agit d'exprimer un écart, le locuteur dispose d'un stock, d'un inventaire lexical, il effectue forcément un choix parmi les possibles entités linguistiques disponibles pour dire l'autre, cellui que l'on n'est pas. Ce choix s'avère complexe lorsqu'il s'agit de déclineer en discours altérité et différence sensorielle.
Salih Akin : " Stratégies langagières de la dénégation de l'autre"
Cet article examine un aspect particulier de la problématique de l'autre en discours qui est celui de l'émergence, dans les productions langagières du même, de l'autre dénié, refoulé, indésirable. Le contexte analysé, celui de la dénégation de la réalité kurde en Turquie depuis les années 1920, permet de relever les mécanismes producteurs de l'altérité dans des productions discursives où la prééminence du même lui assure une source de discours juridiques, scientifiques, journalistiques et politiques turcs se rapportant à l'altérité kurde, montre comment cette altérité, déniée dans son existence et dans ses dénominations ethniques (les Kurdes, le kurde) et toponymiques (Kurdistan), émerge de manière progressive dans ces discours : absente et expulsée de certaines productions discursives, elle est d'abord désignée par une stratégie d'inlusion/exclusion, et ensuite nommée par les mots du même et de l'autre, émergence accompagnée des stratégies métalinguistiques de distanciation, de redéfinition et de déculturation du nom de l'autre.
Agnès Steuckardt : "Ennemis de la patrie : les désignants de l'autre dans le discours révolutionnaire"
Comment nommé l'autre ? les patriotes de 1789, par un dialogisme interdiscursif, reprenaient parfois les mots de leurs adversaires pour les retourner contre eux : ainsi fonctionnent modérés ou honnêtes gens, devenus injures. Mais toujours, les désignants supposent la prise en compte de l'auditoire : dans les désignants interdiscursifs, l'auditoire adhère au retournement ; dans les désignants relationnels, du type ennemis de la patrie, il s'inscrit comme référence identitaire partagée par le locuteur. Cette prise en compte de l'auditoire manifeste une visée polémique, qui met en mouvement le dialogisme de la désignation.
Bruno Maurer : "Qui sont les "jeunes" ? L'utilisation du dialogisme dans Présent"
Cet article entend mettre en évidence une pratique de dénomination en usage dans le quotidien d'extrême-droite Présent. Les jeunes issus de l'immigration, qui représentent un autre radical pour des journalistes se réclamant d'une idéologie nationaliste, y sont constamment désignés comme "jeunes", avec emploi des guillemets. Cette contribution montre qu'il s'agit là d'une citation : la dénomination s'opère par emprunt au discours des médias et des hommes politiques, les guillemets agissant comme moyen de mise à distance. L'émergence de cette pratique est étudiée précisement, par la mise en perspective des modes successifs de dénomination utilisées par le quotidien depuis le début des années 90. Les enjeux idéologiques sont importants : l'utilisation du dialogisme, ici sous la forme de la citation des mots de l'autre, pour la nomination d'un type de personne considéré comme un autre radicalement différent, permet à un discours interdit de se laisser entendre, de délivrer implicitement son message en soulignant les creux d'un autre discours, du discours d'un autre.
Jeanne-Marie Barbéris : "L'interdiscours comme lieu du dédire : de cul-de-sac à impasse"
L'apparition du terme impasse au XVIIIe siècle. Elle résulte d'une intervention légalisatrice de Voltaire, qui propose le mot en remplacement de cul-de-sac, jugé impropre. Le processus d'euphémisation qu'on voit ici à l'oeuvre participe selon nous du dialogisme interdiscursif. Bien que les termes cul, cul-de-sac, soient seulement utilisés par Voltaire en mention, il émane d'eux un implicite négatif déclenchant le mécanisme de dédire. Le reflux de l'ascendance au dire (bloquant l'accès à la parole du terme condamné), a lieu dans l'espace d'actualisation potentielle des discours, où se faire entendre la voix typisée (et le corps parlant) de l'Autre, dont il faut censurer les mots : le locuteur Peuple.
Catherine Détrie : "Comme dit l'autre... L'autre, le corps et le réel dans le processus métaphorique"
Cet article propose une réflexion sur le processus métaphorique, qui prend appui sur les travaux de la praxématique et sur ceux de Lakoff et Johnson. On essaiera en particulier de montrer que le processus métaphorique s'origine dans une double dialectique : celle du même et de l'autre, dont le dialogisme, dans sa définition linguistique, est une manifestation, celle du langage et du réel. La métaphore manifeste, de notre point de vue, un rapport dialogique aux réglages plus conventionnels des autres locuteurs et un rapport praxique aux entités visées. On étudiera dans le cadre ainsi délimité quelques métaphores, vives ou lexicalisées.
Jacques Bres : "Entendre des voix : de quelques marqueurs dialogiques en français"
La réalité langagière de la langue en discours, c'est le dialogue sous sa double forme de dialogues externe (alterne de tous de parole référés à des énoniciateurs différents) et de dialogue interne, ou dimension dialogique. Le dialogisme est cette dimension constitutive qui tient à ce que le discours ne peut pas ne pas se réaliser dans un dialogue implicite avec d'autres discours. Le présent article décrit (brièvement) quelques lieux linguistiques où, dans un discours, se font entendre d'autres voix que celle de l'énonciateur : interrogation, extraction, détachement, apposition, présupposition, nominalisation.
Pierre Patrick Haillet : "Quand un énoncé en cache un autre : le conditionnement et les relatives appositives"
Deux moyens propres à marquer le dédoublement énonciatif font l'objet de cette étude : le conditionnel et les relatives appositives.
L'emploi d'une relative appositive donne à voir - indépendamment de l'énoncé enchâssant - une assertion latérale. En outre, lorsqu'elle porte sur l'époque antérieure ou contemporaine au moment de l'énonciation, cette assertion produit un effet discursif de "fait acquis", d''évidence incontestable". L'absence de marqueurs de la dissociation entre son origine et l'énonciateur principal condition à en imputer la prise en charge à ce dernier. L'emploi, dans une relative appositive, du conditionnel d'altérité énonciative fait disparaître ces effets de sens ; l'assertion latérale est alors motrée comme le discours - cité - de quelqu'un d'autre que l'énonciateur.
Tayeb Bouguerra : "L'autre je(u) du on"
S'il est vrai que on n'est porteur d'aucun élément de référentialité, comment peut-on rendre compte des conditions de son apparition sans identification préalable de son antécédent ? Comment se fait-il que l'absence de référence dénominative caractéristique des noms propres et des expressions référentielles porteuses d'interprétation identifiante n'entrave pas l'accès au sens, condition nécessaire à la viabilité de la communication ? Où chercher le bon antécédent ? Dans l'univers situationnel, dans l'univers linguistique ? Quel cheminement conduit à l'identification du bon référent ? On posera que les prédicats énonciatifs, locatifs et événementiels, fonctionnent comme des éléments restricteurs de l'ensemble ouvert par on et participent à son assignement référentiel.
Régine Delamotte-Legrand : "Les pairs sont-ils des mêmes ou des autres ?"
L'étude des interactions langagières entre pairs intéresse directement une recherche sur le thème de "l'autre en discours", car la notion de "parité", très employée en analysée interactionnelle sous l'angle du consensus face au conflit, apparait discutable confrontée à la réalité de la gestion des échanges par des personnes particulières et dans des situations spécifiques. Les pairs sont-ils toujours des mêmes ? Elle intéresse ensuite la réflexion didactique dans la mesure où l'apprenant, placé dans un contrat communicatif autre que celui qu'il assume face à l'enseignant, gère d'une manière différente son rapport au savoir, dans la mesure, aussi, où l'enseignant peut y trouver des moyens efficaces pour son action didactique. La présence contribution analyse un débat entre enfants, en l'absence de l'adulte, dégage les moyens de sa gestion et, en priorité, les diverses mises en mots de l'autre et ce qu'elles traduisent des statuts, places et rôles de chacun dans une telle situation.
François Gaudin : "Le lecteur de vulgarisation : un profane ou un prochain ?"
Dans les communications inégales, l'autre peut prendre le visage du prochain. Le présent article tente de montrer la pertinence de cette notion lorsqu'on la raccorde à celle de charité, telle que l'utilise Hilary Putnam. Appliquée ç un corpus de textes de vulgarisation, elle permet de relier diverses stratégies qui facilitent l'interprétation des signes composant ces textes et l'appropriation des savoirs qu'ils transmettent.
Rachel Panckhurst : "La communication "médiée" par un ordinateur, un discours autre ?"
L'utilisation croissante des ordinateurs pour l'échange communicatif semble provoquer un changement dans notre façon d'appréhender le texte écrit. Un nouveau genre de discours, "autre", émerge ; j'intitule celui-ci le discours "médié". dans cet article, j'analyse les différents aspects pragmatiques et énonciatifs qui ressortent d'un corpus de 115 messages électroniques recueilli dans un contexte spécifique universitaire. Cette analyse permet d'avancer certaines hypothèses à propos des marques que j'estime typiques de la communication médiée par ordinateur.
Amina Aït-Sahlia : "Émergence de l'altérité en situation d'interaction verbale : le cas de l'enquêteur impliqué"
Je me propose d'analyser le processus d'émergence de l'autre en discours lorsque, en interaction verbale, enquêteur et enquêté sont en connivence culturelle. Dans ce contexte où la mêmeté semble s'imposer, j'étudierai, à partir d'un corpus d'entretien avec des Algériens de ma génération récemment arrivés en France, les moments de passage de mêmeté à altérité. Je les analyserai en prenant en compte le fait que les statuts de même et d'autre sont instables. A quels moments de l'interaction un même devient-il un autre pour son même ? Quelles sont les conséquences de ce processus d'altérisation du point de vue de la mise en mots identitaire, en ce qui concerne les deux interlocuteurs renvoyés ainsi à leurs différences ?
Bernard Gardin et Jeannine Richard-Zappela : "L'autre dans le questionnement de l'enquête"
Analyser l'autre dans le questionnement, c'est passer par l'examen de la circulation discursive des enchaînements, des modes de structuration, du dialogue dans ses formes en tant que celles-ci sont productrices de sens ; c'est également poser les problèmes de l'inscription du sujet dans la parole et les probèmes du dialogisme. Comment l'enquêteur fait-il entendre plusieurs voix ? Comment intervient l'autre ? Qu'advient-il de cet autre ? C'est à ces questions que souhaite répondre le présent article.
Naget Khadda : "Paradoxe d'une écriture bifide : Je est un autre / L'Autre est en moi"
La parole de l'Autre est, on le sait, constituttive à divers degrés du discours de tout sujet, notamment du discours littéraire. La littérature algérienne francophone, sans doute plus que tout autre, porte à tous les niveaux de son élaboration la marque en texte de la présence incontournable de l'Autre. Et d'abord, la langue d'écriture est langue de l'Autre avec son épaisseur historique et culturelle qui occulte les maîtres-mots du Même au point de faire vaciller les pôles de la "mêmité" et de "l'altérité" et de promouvoir une élaboration nouvelle de l'identité. Mais l'Autre est aussi présent dans le procès illocutoire comme pôle destinataire déclaré ou dissimulé, comme objet du discours, comme image de référence à partir de laquelle se construisent l'image et la parole du Même. Bref, de la petite à la grande unité, le travail de l'écriture est habité, plus que par les échos de voix "autres", par la massive voix du Grand Autre ostensiblement impliquée dans la parole - et la construction d'identité - du Même et qui détermine, en texte, des stratégies de contestation, d'évitement ou d'intégration. On a prélevé, ici, quelques manifestations patentes de l'hétérogénéité discursive de cette littérature comme marques des conditions dialogiques (polémiques) qui ont présidé à sa naissance.
Christine Béal : "Hypocrisie ou arrogance ? Les modèles théoriques de la politesse peuvent-ils rendre compte des malentendus interculturels ?"
La notion de face telle qu'elle est présentée dans le modèle de Brown et Levinson se veut universelle ; mais l'analyse pragmatique des malentendus et ratés de la communication en situation d'interculturalité montre la nécessité de prendre en considération les variations culturelles dans la notion de face. C'est ce que cet article se propose d'illustrer en ce qui concerne les interactions verbales entre Français et Australiens anglophonses. Après avoir mis en évidence les malentendus récurrents en s'appuyant sur un important corpus enregistré, Levinson, pour enfin proposer une analyse contrastrive de la face dans ces deux communautés linguistiques, analyse qui intègre certains paramètres culturels indispensables à la compréhension de leurs comportements langagiers respectifs.
Chantal Charnet : "Discours sur des cuisines étrangères : étude de relations interpersonnelles"
En situation exolingue, la relation à l'autre semble être déjà déterminée par l'inégalité de compétence linguistique entre les interlocuteurs. En effet, celui dont la langue de communication est une langue étrangère se voit moins "armé" linguistiquement que son interlocuteur et se trouve dans le besoin de paroles de l'autre pour pouvoir continuer à construire son discours ; sollcitation, demandes, etc., ouvrent de nombreuses négociations secondaires, ce qui place l'alloglotte dans une position de dominé dans la relation verticale qui peut s'établir entre eux. Mais celui-ci ne se maintient pas toujours dans cette position et son origine différente lui permet aussi de s'affirmer face au natif ; il propose un nouveau rapport au monde qui demande au natif une certaine adaptation qui peut remettre en cause sa position de dominant. Cet article se propose donc d'étudier les relations interpersonnelles entre natif et alloglotte qui s'affirment dans leur discours.
Béatrice Cahour : "Mémoires d'interactions verbales coopératives : qu'advient-il de Soi et de l'Autre"
Le rappel des interactions verbales est abordé ici en comparant l'enregistrement de neuf interactions de conception de slogans publicitaires avec le souvenir que les interlocuteurs en ont, dans l'immédiat après-coup du dialogue, et un an et demi plus tard. Le discours, de soi ou l'autre, est difficilement accessible à long terme et son auteur est devenu collectif ; cet autre est par contre encore très présent dans son positionnement relationnel et, si les mots ont été oubliés, le rapport de places est retrouvé avec une précision parfois surprenante.
Note de contenu : Présentation
Résumés
1. La nomination de l'autre
De l'un à l'autre. Dialectique et dialogisme de la nomination identitaire
Aveugle et/ou non-voyant ? nom de l'autre/autre du nom
Dis-moi comment tu t'appelles et je te dirai qui tu es
Stratégies langagières de la dénégation de l'autre
Ennemis de la patrie : les désignants de l'autre dans le discours révolutionnaire
Qui sont les "jeunes" ? L'utilisation du dialogisme dans Présent
L'interdiscours comme lieu du dédire : de cul-de-sac à impasse
Comme dit l'autre... L'autre, le corps et le réel dans le processus métaphorique
2. Le marquage de l'altérité
Entendre des voix : de quelques marqueurs dialogiques en français
Quand un énoncé en cache un autre : le conditionnement et les relatives appositives
L'autre je(u) du on
3. Stratégies discursives et positionnement de l'autre
Les pairs sont-ils des mêmes ou des autres ?
Le lecteur de vulgarisation : un profane ou un prochain ?
La communication "médiée" par un ordinateur, un discours autre ?
Émergence de l'altérité en situation d'interaction verbale : le cas de l'enquêteur impliqué
L'autre dans le questionnement de l'enquête
Paradoxe d'une écriture bifide : Je est un autre / L'Autre est en moi
Hypocrisie ou arrogance ? Les modèles théoriques de la politesse peuvent-ils rendre compte des malentendus interculturels ?
Discours sur des cuisines étrangères : étude de relations interpersonnelles
Mémoires d'interactions verbales coopératives : qu'advient-il de Soi et de l'AutreExemplaires(1)
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