[article]
Titre : |
Applications cliniques potentielles d'un langage parlé complété produit automatiquement : Colloque de l'ANPEDA |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Louis D. Braida, Auteur ; Jean C. Krause, Auteur |
Année de publication : |
2000 |
Article en page(s) : |
46-54 |
Note générale : |
Dans le Langage Parlé Complété (LPC), le locuteur effectue du gestes de la main pour lever les ambiguïtés entre des élément du langage qui sont confondu, par le lecteur labial. La configuration de la main permet de différencier les consonnes ; la position de la main par rapport au visage permet de différencier les voyelles. Des sujets expérimentés dans le LPC parviennent à une réception presque parfaite d'une conversation normale. Le LPC a été enseigné à de très jeunes enfants sourds et facilite l'apprentissage linguistique, la communication et la formation générale. Au sein du M.I.T., le Groupe Aids to Sensory Communication a développé un système capable de produire, automatiquement et en temps réel, une forme de langage parlé complété. Les codes sont issus d'un dispositif de reconnaissance phonétique de la parole dépendant du locuteur basé sur des modèles de Markov cachés, ce dispositif utilisant des modèles de phones dépendant du contexte, et les codes sont présentés visuellement en superposant des configurations animées de main sur le visage du locuteur. Le bénéfice apporté par ces codes dépend fortement de l'articulation des mouvements de la main et de la synchronisation précise des actions de la main et du visage. Des sujets expérimentés dans la lecture des codes qui habituellement reconnaissent correctement en moyenne un tiers environ des mots-clés dans des phrases de faible contexte par la lecture labiale seule, peuvent reconnaître les deux tiers des mots lorsque les codes produits par ce système sont fournis. Le système de codage automatique peut ainsi supporter des débits relativement normaux de réception d'une conversation, tâche qui s'avère souvent difficile par la seule lecture sur les lèvres. Cet article passe en revue les applications cliniques potentielles de ce système pour faciliter la formation de la personne sourde qui utilise le langage parlé complété pour communiquer.
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Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
LPC Parole Surdité
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Mots-clés : |
lecture sur les lèvres reconnaissance automatique de la parole perception aides système codage Autocuer translittération. |
Note de contenu : |
Résumé
Introduction
Les systèmes de codage automatique du M.I.T.
Discussion
Conclusion
Bibliographie |
in Les cahiers de l'audition > Vol. 13 - n°6 (Novembre/Décembre 2000) . - 46-54
[article] Applications cliniques potentielles d'un langage parlé complété produit automatiquement : Colloque de l'ANPEDA [texte imprimé] / Louis D. Braida, Auteur ; Jean C. Krause, Auteur . - 2000 . - 46-54. Dans le Langage Parlé Complété (LPC), le locuteur effectue du gestes de la main pour lever les ambiguïtés entre des élément du langage qui sont confondu, par le lecteur labial. La configuration de la main permet de différencier les consonnes ; la position de la main par rapport au visage permet de différencier les voyelles. Des sujets expérimentés dans le LPC parviennent à une réception presque parfaite d'une conversation normale. Le LPC a été enseigné à de très jeunes enfants sourds et facilite l'apprentissage linguistique, la communication et la formation générale. Au sein du M.I.T., le Groupe Aids to Sensory Communication a développé un système capable de produire, automatiquement et en temps réel, une forme de langage parlé complété. Les codes sont issus d'un dispositif de reconnaissance phonétique de la parole dépendant du locuteur basé sur des modèles de Markov cachés, ce dispositif utilisant des modèles de phones dépendant du contexte, et les codes sont présentés visuellement en superposant des configurations animées de main sur le visage du locuteur. Le bénéfice apporté par ces codes dépend fortement de l'articulation des mouvements de la main et de la synchronisation précise des actions de la main et du visage. Des sujets expérimentés dans la lecture des codes qui habituellement reconnaissent correctement en moyenne un tiers environ des mots-clés dans des phrases de faible contexte par la lecture labiale seule, peuvent reconnaître les deux tiers des mots lorsque les codes produits par ce système sont fournis. Le système de codage automatique peut ainsi supporter des débits relativement normaux de réception d'une conversation, tâche qui s'avère souvent difficile par la seule lecture sur les lèvres. Cet article passe en revue les applications cliniques potentielles de ce système pour faciliter la formation de la personne sourde qui utilise le langage parlé complété pour communiquer.
Langues : Français ( fre) in Les cahiers de l'audition > Vol. 13 - n°6 (Novembre/Décembre 2000) . - 46-54 |  |