Faire ou ne pas faire d’histoire(s) Bombardements du Havre, septembre 1945 / Yaelle Sibony-Malpertu in Cliniques méditerrannéennes, 105 (Janvier 2022)

Public ISBD [article]  inCliniques méditerrannéennes > 105 (Janvier 2022) . - 237-249 Titre : Faire ou ne pas faire d’histoire(s) Bombardements du Havre, septembre 1945 Type de document : texte imprimé Auteurs : Yaelle Sibony-Malpertu, Auteur Article en page(s) : 237-249 Langues : Français (fre) Catégories : Psychologie Résumé : Cet article est né de recherches faites à l’occasion des 70 ans du bombardement de la ville du Havre par les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Il propose une approche psychanalytique des processus de « reconstruction mémorielle » concernant cet événement traumatique. Il montre comment il apparaît finalement difficile d’amorcer une réflexion exclusivement centrée sur ces bombardements, car cela reviendrait à les extraire d’un contexte historique dense, complexe et étendu dans le temps (entre 1939 et 1944, sans, de surcroît, parler des politiques d’après-guerre qui se sont succédé concernant la mémoire de ces événements). Nous tentons ainsi d’éclairer cet enchevêtrement traumatique, pour le mettre en résonance avec différents processus mnésiques et réfléchir à son inscription dans un processus thérapeutique de réappropriation individuelle et intergénérationnelle. [article] Faire ou ne pas faire d’histoire(s) Bombardements du Havre, septembre 1945 [texte imprimé] / Yaelle Sibony-Malpertu, Auteur . - 237-249. Langues : Français (fre) in Cliniques méditerrannéennes > 105 (Janvier 2022) . - 237-249 Catégories : Psychologie Résumé : Cet article est né de recherches faites à l’occasion des 70 ans du bombardement de la ville du Havre par les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Il propose une approche psychanalytique des processus de « reconstruction mémorielle » concernant cet événement traumatique. Il montre comment il apparaît finalement difficile d’amorcer une réflexion exclusivement centrée sur ces bombardements, car cela reviendrait à les extraire d’un contexte historique dense, complexe et étendu dans le temps (entre 1939 et 1944, sans, de surcroît, parler des politiques d’après-guerre qui se sont succédé concernant la mémoire de ces événements). Nous tentons ainsi d’éclairer cet enchevêtrement traumatique, pour le mettre en résonance avec différents processus mnésiques et réfléchir à son inscription dans un processus thérapeutique de réappropriation individuelle et intergénérationnelle.

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