

Ruines de la Cour des comptes [document graphique à deux dimensions] / Olivier Chéron (1854 - 1930), Graveur . - 1894 . - : Mauvais état ; 75 x 100 cm (diptyque), 41 x 31 cm (l'une). Diptyque de gravures en noir et blanc de la cour des comptes en ruines. Sortie des dédales de l’Île de la Cité pour s’installer sur les rives de la Seine dans un luxueux palais florentin, la Cour des comptes, dont Napoléon avait décidé la renaissance, y gagna en lisibilité urbaine et en moyens matériels. Le rôle qu’elle remplit dans la vie publique du Second Empire s’explique sans doute par cette situation nouvelle. Du coup, la Commune la rangea parmi ces « grands corps » (Louise Michel) dont la destruction permettrait le passage à l’utopie d’un monde nouveau : le Palais fut incendié en 1871 parmi d’autres symboles de l’État. Seulement, à la différence de l’Hôtel de Ville, du Louvre, du Palais de Justice et l’hôtel de Salm, il ne fut pas reconstruit ; pas plus que l’ancien palais des Tuileries. La République hésita longuement puis vendit le terrain et les ruines à la compagnie des chemins de fer d’Orléans : ainsi fut édifiée la gare d’Orsay. La Cour des comptes, quant à elle, fut réinstallée dans les vestiges d’un ancien couvent de la rue Cambon. Seulement, durant cette période d'hésitation quant à la reconstruction du bâtiment, ces ruines ont occupé le paysage parisien pendant près de 25 ans et ont nourri une bibliographie importante. Camille Flammarion l’appelait « la forêt vierge de la Cour des comptes » car une végétation spontanée y prospéra rapidement.
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Contient
contenu dans Accompagne
contenu dans Accompagne Dessin au fusain et au crayon représentant les ruines de la Cour des comptes en 1894. Sortie des dédales de l’Île de la Cité pour s’installer sur les rives de la Seine dans un luxueux palais florentin, la Cour des comptes, dont Napoléon avait décidé la renaissance, y gagna en lisibilité urbaine et en moyens matériels. Le rôle qu’elle remplit dans la vie publique du Second Empire s’explique sans doute par cette situation nouvelle. Du coup, la Commune la rangea parmi ces « grands corps » (Louise Michel) dont la destruction permettrait le passage à l’utopie d’un monde nouveau : le Palais fut incendié en 1871 parmi d’autres symboles de l’État. Seulement, à la différence de l’Hôtel de Ville, du Louvre, du Palais de Justice et l’hôtel de Salm, il ne fut pas reconstruit ; pas plus que l’ancien palais des Tuileries. La République hésita longuement puis vendit le terrain et les ruines à la compagnie des chemins de fer d’Orléans : ainsi fut édifiée la gare d’Orsay. La Cour des comptes, quant à elle, fut réinstallée dans les vestiges d’un ancien couvent de la rue Cambon. Seulement, durant cette période d'hésitation quant à la reconstruction du bâtiment, ces ruines ont occupé le paysage parisien pendant près de 25 ans et ont nourri une bibliographie importante. Camille Flammarion l’appelait « la forêt vierge de la Cour des comptes » car une végétation spontanée y prospéra rapidement. Notice exemplaire du catalogue du Musée universel des sourds-muets : 1749
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Exemplaires(1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Localisation CDI | Disponibilité |
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13044 | M-001-CHE | Tableau | Musée | Musée | 13044 | Exclu du prêt |
Documents numériques
![]() 13044 Image Jpeg |
![]() vue Image Jpeg |
contenu dans Accompagne
contenu dans Accompagne Gravure de la Cour des comptes en 1894. Sortie des dédales de l’Île de la Cité pour s’installer sur les rives de la Seine dans un luxueux palais florentin, la Cour des comptes, dont Napoléon avait décidé la renaissance, y gagna en lisibilité urbaine et en moyens matériels. Le rôle qu’elle remplit dans la vie publique du Second Empire s’explique sans doute par cette situation nouvelle. Du coup, la Commune la rangea parmi ces « grands corps » (Louise Michel) dont la destruction permettrait le passage à l’utopie d’un monde nouveau : le Palais fut incendié en 1871 parmi d’autres symboles de l’État. Seulement, à la différence de l’Hôtel de Ville, du Louvre, du Palais de Justice et l’hôtel de Salm, il ne fut pas reconstruit ; pas plus que l’ancien palais des Tuileries. La République hésita longuement puis vendit le terrain et les ruines à la compagnie des chemins de fer d’Orléans : ainsi fut édifiée la gare d’Orsay. La Cour des comptes, quant à elle, fut réinstallée dans les vestiges d’un ancien couvent de la rue Cambon. Seulement, durant cette période d'hésitation quant à la reconstruction du bâtiment, ces ruines ont occupé le paysage parisien pendant près de 25 ans et ont nourri une bibliographie importante. Camille Flammarion l’appelait « la forêt vierge de la Cour des comptes » car une végétation spontanée y prospéra rapidement. Langues : Français (fre)
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Documents numériques
![]() Dessin de Olivier Chéron Image Jpeg |
Exemplaires(1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Localisation CDI | Disponibilité |
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13092 | M-003-CHE | Gravure | Musée | Musée | 13092 | Exclu du prêt |
Documents numériques
![]() Vestiges Image Jpeg |